Ángel Acosta León (1930-1964)

Ángel Acosta León (1930-1964)

Ángel Acosta León (1930-1964)

Ángel Acosta León - Arte Latinoamericano Paris

© Ángeles, Retratos

1930 – 1964, La Havane, Cuba

Peintre. Peu de choses sont sues sur son passé, à part qu’il était issu d’un milieu pauvre n’arrivant pas à comprendre son intérêt pour la peinture. Résolu à se faire un nom, il étudie à l’école San Alejandro et obtient son diplôme en 1956.

Les animaux, les formes humaines et mécaniques, et surtout les cafetières abondent dans ses œuvres. Ces formes fantastiques étaient toujours affublées de roues. Cette particularité s’explique par sa profession de chauffeur de bus qu’il exerçait par défaut à Cuba, pour subsister à côté de sa profession de peintre.

Après la révolution cubaine de 1959 et conscient qu’il doit évoluer, il quitte la Havane. En 1963, il voyage à travers l’Europe et expose ses œuvres dans de grandes galeries à Paris, Amsterdam, Rotterdam et Bruxelles aux côtés de Roberto Matta et Yves Tanguy. Acosta León est vite décrit comme étant la grande révélation surréaliste de 1964. Son style est fortement inspiré du surréalisme et exprime la douleur et la lutte qu’il a connues pendant une grande partie de sa vie. On a souvent comparé son travail à l’artiste Wols. Acosta León a reçu durant sa brève carrière plusieurs prix lors de salons de peinture nationaux et de concours d’affiches, comme la 2ème Biennale d’art interaméricaine de Mexico, en 1960.

L’artiste connaît une fin tragique. L’année 1964 de retour d’un voyage en Hollande, atteint d’un cancer, il se jette du bateau qui le ramenait chez lui. Il avait 44 ans. Son décès brusque plonge le milieu artistique cubain dans un deuil éprouvant mais salutaire. En effet, son oeuvre méconnue connaît une résurgence plusieurs années après sa mort et il est enfin reconnu aujourd’hui comme l’un des plus grands peintres cubains de sa génération.

Documental Ángel Acosta León

Réalisateur : Vladimir Garcia

Teaser du documentaire réalisé par Vladimir Garcia et Champola, raconte la vie et l’œuvre de l’artiste plastique Ángel Acosta León. Le monde sudiste d’un artiste oublié qui exprimait dans son œuvre la « cubanité » de son monde intérieur, il a disparu en mer le 5 décembre 1964 alors qu’il rentrait à Cuba après son succès en Europe. Selon les dires du réalisateur, « sa mort est sa dernière œuvre ».

Peintures

Oeuvres d’Ángel Acosta León

Cafetera, 1960 Huile sur carton 26 x 20 cm

Cafetera

1960, huile sur panneau, 25,4 x 19,7 cm

Sans titre, 1963 Huile sur carton 71 x 120 cm

Sans titre

1963, huile sur carton, 71 x 120 cm

Homme et femme debout 1960 Gouache, encre & aquarelle sur papier 28 x 23 cm

Homme et femme

1960, gouache, encre et aquarelle sur papier, 24 x 34.4 cm

Pájaro Zunzun, 1963 huile sur Isorel 63 x 81 cm

Pájaro Zunzun

1963, huile sur Isorel, 63 x 81 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

Museo Nacional de Bellas Artes

1990 avec la Galerie du Dragon, Santiago du Chili, Chili

7è Biennale de São Paulo

1961, São Paulo, Brésil

Casa de las Américas

1960, La Havane, Cuba 

Exposition collective, 5è Biennale de São Paulo

 1959, São Paulo, Brésil

Salón Anual, Museo Nacional de Bellas Artes

1959, La Havane, Cuba

Galería Habana, Arte y Cinema La Rampa

1958, La Havane, Cuba

 

Récompenses

Premio de la II Bienal Interamericana de México

1960, Mexico, Mexique

Premio Adquisición del Salón Anual de Pintura, Escultura y Grabado

1959, La Havane, Cuba

Publications

Angel Acosta Leon y su magia

2013, Rosa Chediak, autoédition

Ramón Alejandro (1943)

Ramón Alejandro (1943)

Ramón Alejandro (1943)

Ramón Alejandro - Arte Latinoamericano Paris
© Neo Club Press

16 février 1943, La Havane, Cuba

Peintre, graveur et écrivain. À dix-sept ans, il quitte sa famille et Cuba décidé de voyager de par le monde, de visiter de nombreux musées. Après un tour d’Espagne, passant notamment par les Asturies, terre de ses ancêtres, il se fixe à Paris en 1963 et s’inscrit dans l’atelier de gravure de Friedlander. Il acquiert la nationalité française, fonde une famille et installe son atelier au pied de la butte Montmartre, après avoir vécu à Madrid entre 1976 et 1978. Le suicide de son fils cadet et la mort de sa femme Catherine Blanchard en 1993 marquent un arrêt temporaire de son travail. Il cherche alors à se rapprocher de son île natale en séjournant à Miami de 1995 à 2004.

Son art est d’une riche complexité. Compositions luxuriantes de végétaux aux formes érotiques ou agressives, constructions fantasmagoriques surgies de la terre ou du ciel sont présentes. Ou bien machines infernales peuplent ses oeuvres. Depuis quelques années, le travail récent d’Alejandro est caractérisé par une nostalgie poétique. L’artiste témoigne d’une vision unique de ce que nous pourrions décrire comme un surréalisme tropical sensuel.

Depuis 2011, il vit à Miami Beach, près de son second fils. Des œuvres de Ramón Alejandro sont conservées au musée d’art de San Diego en Californie, à l’Organisation des États américains à Washington, au Musée d’Art Moderne de Paris et dans de nombreuses collections privées, notamment celle, ouverte au public, d’Andres Blaisten à Mexico.

Ramón Alejandro: ‘Hoy soy aquel que pintó’

Réalisateur : Diario de Cuba

Diario de Cuba s’entretient avec le peintre cubain Ramón Alejandro. L’un des peintres cubains les plus remarquables du XXe siècle nous accueille dans sa nouvelle maison à Miami Beach.

Diario de Cuba est un journal cubain sur les dernières nouvelles sur l’actualité à Cuba et dans le monde : politique, économie, sports, culture, opinion, interviews et littérature.

Peintures

Oeuvres de Ramón Alejandro

Caracol, 2009 Huile sur toile 54 x 65 cm

Caracol

2009, huile sur toile, 54 x 65 cm

Le Virginal, 1968, Huile sur toile 92 x 73 cm

Le Virginal

1968, huile sur toile, 92 x 73 cm

Le fruit de l'effort, 1986 Huile sur toile 130 x 97 cm

Le fruit de l’effort

1986, huile sur toile, 130 x 97 cm

El viejo de la cachimba, 2000 Huile sur toile 40 x 50 cm

El viejo de la cachimba

2000, huile sur toile, 40 x 50 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

Galerie Lambert

1968, Paris, France

Galerie Maya

1969, Bruxelles, Belgique

Galerie Desbrières

1971, Paris, France

Galerie Jeanne Castel

1973, Paris, France

Galerie Arta

1974, Genève, Suisse

Galerie du Dragon

1988, Paris, France

Galerie Berthet-Aittouarès

1992, Paris, France

Galeria Minotauro

1993, Miami Art Fair no 3, Miami, Etats-Unis

Galeria Jorge Sori Fine Arts

1995, Miami, Etats-Unis

Galerie Latinart Core

2007, Miami, Etats-Unis

Récompenses

Prix CINTAS Foundation Fellowship in Visual Arts

1971, CINTAS Corporation, New York, Etats-Unis

Prix CINTAS Foundation Fellowship in Visual Arts

1969, CINTAS Corporation, New York, Etats-Unis  

Publications (sélection)

La Familia Calandraca

2014, éditions Alexandria Library, Miami, Etats-Unis

Adua La Pedagoga

2012, éditions Aduana Vieja Editorial, Valence, Espagne

Ramón Alejandro

2006, auteurs collectifs, L’Atelier des Brisants, Paris

Primicias del delito sexual in La Habana (1952-1961)

1995, éditions Alianza Editorial, Madrid, Espagne

Alma Venus

1990, éditions Brandes, Bourgogne

Fonds perdu

1979, éditions Les Cahiers des Brisants, Mont-de-Marsan

Pure Perte

1974, éditions Fata Morgana, Saint-Clément-de-Rivière, France

Ruben Alterio (1949-2022)

Ruben Alterio (1949-2022)

RUBEN ALTERIO (1949-2022)

Ruben Alterio (1949-2021) - Arte Latinoamericano Paris

© Not A Gallery

1949, Buenos Aires, Argentine – 2022, Paris

Peintre, dessinateur, sculpteur, scénographe. Il grandit dans une famille d’artistes peintres et de musiciens. L’artiste rentre dès l’âge de 13 ans à l’Ecole des Beaux-Arts de Buenos Aires. En 1969, il part pour le Brésil et rencontre à Rio de Janeiro le peintre Alfredo Martinez Howard avec lequel il travaille et expose. Alterio s’établit à Paris en 1973. Il se consacre alors à la peinture et fait connaître également ses œuvres sur papier. L’artiste brille particulièrement dans la scénographie pour des spectacles d’envergure comme le décor et les costumes de la choréographie B.R.V de Nicolas Le Riche, du ballet Don Quichotte de Marie-Claude Pietragalla ou encore des spectacles d’Alfredo Arias. 

« Chez Alterio, la peinture est peut-être l’alliance mystérieuse d’une matière et d’une focale. Les jeux de proportions, le microcosme et le macrocosme, une fascination du regard glissant du général au particulier. L’art d’Alterio, qui travaille souvent avec de gros pinceaux, c’est de faire sentir la ductilité de la brosse large, avec une idée subtilement hydraulique du geste pictural. »

Marc Lambron

Il s’éteint à Paris en 2022 à l’âge de 73 ans. Ses œuvres font partie de nombreuses collections publiques et privées.

Ruben Alterio dans son atelier avec Ariel Wizman

Réalisateur : Dominique Planche pour La Parizienne

« Le 1er Mai 2012, je retourne dans l’atelier de Ruben Alterio. J’ai souhaité le filmer en train de peindre.
Cet artiste vit sa vie avec sensualité, curiosité et plaisir. C’est un vrai bonheur de l’écouter et de le regarder.
Ariel Wizman va témoigner devant ma caméra sur Ruben avec tendresse et humour, façon Wizman quoi! »

Dominique Planche filme la rencontre cocasse et intéressante entre Ariel Wizman et Ruben Alterio dans son atelier un 1er mai 2012 à l’occasion de l’exposition «Panoramas » à la Galerie Flora Jansem du 31 mai au 23 juin 2012.

 

Peintures

Oeuvres de Ruben Alterio

Sans titre, 2008 Huile sur toile 162 x 130 cm

Sans titre

2008, huile sur toile, 162 x 130 cm

Kenya,2009 Huile sur toile 162 x 130 cm - Arte Latinoamericano Paris

Kenya

2009, huile sur toile, 162 x 130 cm

La boca, 2009 Huile sur toile 187x195 cm - Arte Latinoamericano Paris

La boca

2009, huile sur toile, 187 x 195 cm

2D, 2007 Huile sur toile 162 x 130 cm - Arte Latinoamericano Paris

2D

2007, huile sur toile, 162 x 130 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

Théâtre des Sablons

2013, Neuilly sur Seine, France

Galerie Flora J.

2012, Paris, France

Doh’Art

2011, Doha, Qatar

Arthus Gallery

2010, Bruxelles, Belgique

Galerie Le Feuvre

2009, Paris, France

Galerie Laurent Strouk

2009, Paris, France

Galerie I. Anchorena

2007, Buenos Aires, Argentine

Galerie Le Monde de l’Art

2003, Paris, France

Galerie Argentine

2003, Ambassade d’Argentine, Paris

Ambassade de Belgique

2001, Buenos Aires, Argentine

Galerie Contempora

2000, Buenos Aires, Argentine

Galerie Bartsch et Chariau

1997, 1991, 1990, Munich, Allemagne

Décors 

Décors des espaces d’accueil du Théâtre des Sablons (en collaboration avec Nicola Borella, architecte d’intérieur)

2013, Neuilly sur Seine, France

Décor pour une mise en scène de Alfredo Arias pour Van Cleefs & Arpels

2010, Grand Palais, Paris, France

Scénographie Galeries Lafayette

2003, Paris, France

Décors et costumes Don Quichotte, chorégraphie de Marie-Claude Pietragalla

2003, Opéra de Marseille, France

Décors et costumes, chorégraphie de Nicolas Le Riche

2001, Ballet de Nancy, France

Décors et scénographie des Galeries Lafayette avec Alfredo Arias

1996, Paris, France

Publications

Galerie Flora J.

2012, Préface de Philippa Jane Page

Galerie Le Feuvre Rio de la Plata

2009, préface de Marc Lambron

Galerie Le Feuvre Peintures

2007, préface d’Ariel Wizman

Galerie Le Monde de l’Art Rêves Napolitains

1998, préface de Pascal Bonafoux

Galerie Le Monde de l’Art Peintures

1994, Serge Bramly

Roberto Álvarez Ríos (1932-2019)

Roberto Álvarez Ríos (1932-2019)

Roberto Álvarez Ríos (1932-2015)

Roberto Álvarez Ríos - Arte Latinoamericano Paris
© MP Guillon

1932, La Havane, Cuba – 2015, Saint-Benoît, La Réunion

Peintre, dessinateur et sculpteur. Entre 1951 et 1955, Alvarez Rios a étudié à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts San Alejandro à La Havane. Sa rencontre avec Wifredo Lam en 1950 va faire évoluer son style vers le surréalisme.

En 1958, il étudie le dessin et la peinture à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, en France. L’artiste rencontre Roberto Matta et André Breton. Ces derniers tenteront de l’intégrer dans leur mouvement, mais Alvarez-Rios préfère continuer à développer son art. L’artiste représente Cuba avec Wifredo Lam en 1971, lors du Festival International des Arts Plastiques à Luchon.

Son style surréaliste est empreint d’une grande douceur, avec de couleurs pastel et peuplé de formes mystérieuses. Végétales, animales, humanoïdes, ces formes évoluent dans des environnements étranges, entre rêverie et tendre inquiétude. Le mantra de l’artiste était « Je crois à un monde vivant, sans méchanceté » ce qui était très palpable dans son univers de rondeurs, généreux, « d’inspiration positive » comme il aimait à le souligner. Alvarez Ríos a vécu et travaillé à la Ruche, fondation située à Paris et créée par Alfred Boucher en 1900, réunissant aujourd’hui de nombreux artistes.

Il décède en 2015 à Saint-Benoît, la Réunion, après un voyage d’agrément. Les oeuvres de Roberto Alvarez Ríos se trouvent dans des musées internationaux comme le Musée National de la Havane, le Musée des Beaux-Arts de Santiago du Chili, et le MAM de Paris.Certaines de ses oeuvres sont abritées par la Coopérative Musée Cérès Franco.

La Ruche, Paris

La Ruche à Paris est un des plus belles cités d’artistes privée. On y trouve une soixantaine d’ateliers, et elle est située dans le quartier Saint-Lambert du 15 arrondissement de Paris.

Le peintre Roberto Alvarez Rios y vécut jusqu’en 2019.

 

Peintures

Oeuvres de Roberto Álvarez Ríos

Graines cosmiques et quatre messages, 1980 Huile sur toile 65 x 50 cm

Graines cosmiques et quatre messages

1980, huile sur toile, 65 x 50 cm

Le Bateau de la Joie, 1970 Huile sur toile 100 x 81 cm

Le Bateau de la Joie

1970, huile sur toile, 100 x 81 cm

Sublime Tendresse, 1989 Huile sur toile 116 x 89 cm

Sublime Tendresse

1989, huile sur toile, 116 x 89 cm

Mujer, 1989 Huile sur toile 116 x 89 cm

Mujer

1989, huile sur toile, 116 x 89 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions personnelles

« Roberto Álvarez Ríos, hommage »

2017, l’Atrium, Chaville, France

Centre Culturel « Le Triangle »

2005, Huningue, France

Galerie Hang Art

2004, Paris, France

Galerie du Vieux Chateau

2003, Saint-Jean le Thomas, France

« Roberto Álvarez Ríos. Exposition de Peintures »

2002, Galerie Foch, Rodez, France

Festival International des Arts Plastiques

1971, Luchon, France

« Roberto Álvarez Ríos »

1962, Galería de Arte, Galiano y Concordia, La Havane, Cuba

Expositions collectives

« Petits Formats »

1994, Espace Altura, Paris, France

Ière Biennale de París

1959, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, France

XXXVI Salón de Bellas Artes

1955, Musée National des beaux-arts, La Havane, Cuba

Publications

Roberto Álvarez Ríos

2011, Lambert M. Surhone, Mariam T. Tennoe, Susan F. Henssonow, Betascript Publishing

Memoria: Artes Visuales Cubanas Del Siglo XX

2004, Jose Viegas, California Intl Arts

Memoria: Cuban Art of the 20th Century

2001, Jose Veigas-Zamora, Cristina Vives Gutierrez, Adolfo V. Nodal, Valia Garzon, Dannys Montes de Oca, California/International Arts Foundation

 

Tarsila do Amaral (1886-1973)

Tarsila do Amaral (1886-1973)

TARSILA DO AMARAL (1886-1973)

Tarsila do Amaral - Arte Latinoamericano Paris

© Archives Tarsila Do Amaral

1er septembre 1886 – 17 janvier 1973, São Paulo, Brésil

Peintre. Elle naît dans une riche famille de planteurs de café, deux ans avant la fin de l’abolition de l’esclavage.

Malgré un milieu conservateur, Tarsila fut encouragée jeune à poursuivre des études artistiques. Durant des vacances en Espagne, elle réalise ses premiers dessins et les vend aux archives de son école. En 1920, elle étudie à Barcelone et à Paris pour y approfondir sa formation artistique, à l’académie Julian. Là-bas, Tarsila do Amaral côtoie les artistes modernistes comme André Lhote, Fernand Léger et Albert Gleizes. Elle accède au monde des arts, s’imprégnant des idées de l’époque. Pourtant, elle décide de retourner au Brésil avec ses amis Anita Malfatti, Mario de Andrade et Menotti del Picchia.

L’artiste devient bientôt la figure de proue de l’art moderniste. Son style vif et coloré est un mélange de sa culture et des techniques parisiennes (dessins préparatoires, mise en valeur des compositions). Ses œuvres sont imprégnées de rêveries où la nature prédomine. Son travail se tente de questionnements sociétaux et politiques. En effet, son voyage en Russie dans les années 50 eut une profonde influence sur elle. Engagée, elle adhère au Parti communiste et embrasse le réalisme. Elle ne reviendra vers son style du début que vers la fin de sa vie.

Tarsila Do Amaral s’éteint à São Paulo en 1973 à l’âge de 87 ans. Son héritage est incontestable : l’artiste a réussi à stimuler le modernisme en Amérique latine et développé un style unique au Brésil. Indirectement, elle ouvrit la voie à d’autres artistes latino-américains.

La Maison de l’Amérique Latin expose son travail en 2006. En 2018, le MoMA, à New York, a inauguré une exposition importante de son travail, la 8e rétrospective sur des artistes d’Amérique latine.

5 Things You Need to Know about Tarsila

« Tarsila do Amaral : Inventing Modern Art in Brazil », la première grande exposition muséale en Amérique du Nord consacrée à l’artiste, se concentre sur son travail dans les années 1920, lorsqu’elle voyageait entre São Paulo et Paris, participant à la vie créative et sociale de les deux villes et forger son propre style artistique unique.

L’exposition de l’artiste a été présentée du 8 octobre 2017 au 7 janvier 2018.

Peintures

Oeuvres de Tarsila do Amaral

A cuca, 1927 Huile sur toile 77,5 x 99,7 cm

A cuca

1927, huile sur toile, 77,5 x 99,7 cm

A caipirinha, 1923 Huile sur toile 60 x 81 cm

A caipirinha

1923, huile sur toile, 60 x 81 cm

Abaporu, 1928 Huile sur toile 85 x 72cm

Abaporu

1928, huile sur toile, 85 x 72 cm

A feira I, 1924 Huile sur toile 67 x 80 cm

A feira I,

1924, huile sur toile, 67 x 80 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

VII Biennale de São Paulo

1963, São Paulo, Brésil

XXXIIe Biennale de Venise

1963, Venise, Italie

I Biennale de São Paulo

1951, São Paulo, Brésil

I Salon Paulista de Bellas Artes

1933, São Paulo, Brésil

Musée d’Art Occidental

1931, Moscou, Russie

Salon Gloria

1929, São Paulo, Brésil

Galerie Percier

1926, Paris, France

Salon de la Société des Artistes Français

1922, Paris, France

Expositions posthumes

« Tarsila Popular »

2019, São Paulo Museum of Art, São Paulo, Brésil

« Tarsila do Amaral: Inventing Modern Art in Brazil »,

2018, Museum of Modern Art, New York, Etats-Unis

« Tarsila do Amaral: Inventing Modern Art in Brazil »

2017, Art Institute of Chicago, Chicago, Etats-Unis

« Tarsila do Amaral »

2009, Fundación Juan March, Madrid, Espagne

« A Century of Brazilian Art: Collection of Gilbert Chateaubriand »

2007, Museum Oscar Niemeyer, Curitiba, Brésil

« Salão de 31: Diferenças em processo »

2006, National Museum of Fine Arts, Rio de Janeiro, Brésil

« Woman: Metamorphosis of Modernity »

2005, Fundacion Joan Miró, Barcelone, Espagne

Publications notables

Tarsila do Amaral: The Moon: MoMA One on One Series

2023, Beverly Adams, The Museum of Modern Art, New York, Etats-Unis

Tarsila do Amaral: Cannibalizing Modernism

2019, Adriano Pedrosa, Fernando Oliva, Museu de Arte de São Paulo, Brésil

Tarsila do Amaral: a modernista

2018, Nádia Batella Gotlib, éditions Sesc, Brésil

Tarsila do Amaral: Inventing Modern Art in Brazil

2017, Stephanie D’Alessandro, Luis Pérez-Oramas, Art Institute of Chicago, Etats-Unis

Tarsila Do Amaral: A Primeira-dama Da Arte Brasileira

2005, Heloiza de Aquino Azevedo, éditions
Arvore do Saber, Brésil

Tarsila Do Amaral

1998, Ligia Maria Da Silva Rego, éditions Moderna Editora, Brésil