Fernando Canovas (1960)

Fernando Canovas (1960)

Fernando Canovas (1960)

Fernando Canovas - Arte Latinoamericano Paris
© Cosas para pensar

1960, Buenos Aires, Argentine

Peintre. Dès sa majorité, il décide de s’exiler volontairement en France, car il se sent mal à l’aise, et peu en phase avec la situation politique de l’Argentine. En 1983, il étudie aux Beaux-Arts de Paris sous la direction de Pierre Alechinsky et Roberto Matta. Les deux grandes instances dans son travail sont la géométrie et l’architecture, qui lui servent à créer des paysages à forte intensité dramatique. Canovas dit s’inspirer principalement des formes primitives rencontrées dans les environnements urbains qu’il croise.

Souvent agressives, ses peintures sont des instants capturés dans le temps et l’espace. La sensation de vertige est omniprésente grâce à l’utilisation d’une perspective brouillée. La couleur et les formes abstraites aident à ce vertige. Ses toiles lui valent une certaine reconnaissance et il reçoit le premier prix la fondation Fortabat à Paris. Dans ses dernières projections spatiales, il incorpore le collage à ses compositions pour faire entrer l’image dans le monde tridimensionnel. Il vit actuellement entre Buenos Aires, Paris et New York.

Son travail est exposé en Espagne, aux Etats-Unis, en France et en Argentine.

Il vit et travaille entre New York et Ibiza.

Maman Fine Art – Miami Design District

Réalisateur : Miami Design District

Maman Fine Art est reconnue parmi ses pairs pour promouvoir les artistes contemporains établis et émergents.

Maman Fine Art a pour objectif de soutenir les artistes de la galerie par la publication de catalogues présentant des œuvres magistrales afin de les promouvoir et de les partager. MAMAN Fine Art – Miami est situé au cœur du Design District, un quartier dédié aux expériences innovantes en matière de mode, d’art, de design et d’architecture. Elle possède une antenne en Argentine : fondée en 2001, la galerie présente le meilleur de l’art moderne et contemporain argentin. Fernando Canovas y est régulièrement exposé.

Peintures

Oeuvres de fernando canovas

Paisaje trans...gredido, 1999 Acrylique sur toile 200 x 200 cm

Paisaje trans…gredido

1999, acrylique sur toile, 200 x 200 cm

Sans titre, 1965 Marbre de Carrare 23 x 21 x 15 cm

Sans titre

1965, marbre de Carrare, 23 x 21 x 15 cm

Sodom and Gomorrah, 1997 Acrylique sur toile 64 x 51 cm

Sodom and Gomorrah

1997, acrylique sur toile, 64 x 51 cm

Bord gris, 1998, Technique mixte 161 x 300 cm

Bord gris

1998, technique mixte 161 x 300 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Pintura Inmortal »

2021, Galeria El Museo, Bogota, Colombie

« Pensar en Abstracto »

2020, MAMAN Fine Art Gallery, Buenos Aires, Argentine

« Threads of Abstraction »

2019, MAMAN Fine Art Gallery, Miami, Etats-Unis

Seattle Art Fair 2017

2017, Rosenbaum Contemporary, Seattle, Etats-Unis

« Fernando Canovas : Polaridades »

2012, Centro Cultural Recoleta, Buenos Aires, Argentine

« World Record:Art & Sport »

2008, Iberia Art Center for Contemporary Art, Pékin, Chine

IVAM – Institut Valencià d’Art Modern

2007, Valence, Espagne

Krampf Gallery

2005, New York, Etats-Unis

Récompenses

Premier Prix

1990, Maison de l’Amérique Latine, Fundación Fortabat, Paris, France

 

Publications

Fernando Canovas : Polaridades

2012, Centro Cultural Recoleta, Buenos Aires, Argentine

Fernando Canovas

2007, Consuelo Císcar, Lyle Rexer, Fabián Lebenglik, Institut Valencià d’Art Modern, Espagne

Fernando Canovas

1997, Fernando Canovas, Consorci de Museus de la Comunitat Valenciana, Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires, Argentine

Canovas : 1985-1995

1995, Fernando Canovas, collection Climats, éditions Flammarion, Paris, France

Agustín Cárdenas (1927-2001)

Agustín Cárdenas (1927-2001)

Agustín Cárdenas (1927-2001)

Agustín Cárdenas - Arte Latinoamericano Paris

© Archives Agustín Cárdenas

10 avril 1927, Mantazas, Cuba – 9 février 2001, Paris, France

Sculpteur. Le père d’Agustín Cárdenas est un descendant des esclaves congolais et sénégalais venus à Cuba. Il étudie de 1942 à 1949 à l’école des Beaux-Arts de San Alejandro à La Havane où il se fait déjà connaître par son talent d’artiste.

Cárdenas s’installe ensuite à Paris en 1955 et intègre le mouvement surréaliste en 1957. Ses statues se font totems, avec des touches africaines venant de son héritage. Les formes sont marquantes pour leur sensualité et leur extrême maîtrise qui séduisent instantanément les surréalistes parisiens. Il se lie d’amitié avec certains d’entre eux comme André Breton, mais aussi des comparses connus comme Wifredo Lam. L’artiste devient rapidement le fer de lance de la sculpture moderne. Agustín Cárdenas travaille ce style avec l’ébène jusqu’en 1964. Après cette date, l’artiste travaille le granit et le marbre venant de Carrare, une ville qu’il a aimé visiter et ses totems se transforment en sculptures plus abstraites, aux courbes plus déliées et aux contours plus arrondis. Puis à partir de 1983, il utilise le bronze venant de Toscane. En 1994, il rentre à La Havane.

Atteint de la maladie d’Alzheimer, il s’éteint en 2001 à l’âge de 74 ans. Une importante rétrospective intitulée « Agustin Cárdenas : Mon ombre après minuit » a eu lieu en 2020 à la Maison de l’Amérique Latine, célébrant son travail d’une grande diversité. Ses œuvres les plus emblématiques restent celles de la série des bois brûlés, dont vous pouvez voir un exemple ci-dessous.

Agustin Cárdenas

Réalisateur : Aktis Gallery

Focus sur le sculpteur par la galerie anglaise Aktis.

La galerie Aktis se consacre à l’art moderne, en particulier à l’art émigré de Paris au XXe siècle. Ils sont l’un des principaux spécialistes de l’abstraction lyrique d’après-guerre. d’après-guerre, en se concentrant sur les artistes émigrés chinois de renommée internationale chinois émigrés de renommée internationale, Zao Wou-Ki et Chu Teh-Chun (ainsi que l’émigré chinois contemporain Gao Xing) chinois émigré Gao Xingjian), les abstractionnistes lyriques russes tels que André Lanskoy et Serge Poliakoff, ainsi que des artistes européens issus de ce mouvement dont Georges Mathieu, Otto Freundlich, Geer van Velde, Bram van Velde et André Marfaing.

Peintures

Oeuvres d’Agustín Cárdenas

Couple, 1956 Bronze et base de granite 44 x 75 x 29 cm

Couple

1956, bronze et base de granite, 44 x 75 x 29 cm

Composition aux trois formes, 1956 Bronze 150 x 55 x 51 cm

Composition aux trois formes

1956, bronze, 150 x 55 x 51 cm

Sans titre, 1974 Marbre de Carrare 47 x 30 x 26 cm

Sans titre

1974, marbre de Carrare, 47 x 30 x 26 cm

Boule, 1971 Marbre de Carrare 6 x 595 x 625 cm

Boule

1971, marbre de Carrare, 6 x 595 x 625 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

Art Genève 

2023, Almine Rech Gallery Matignon, Paris, France

« Masters of Sculpture »

2022, Bill Hodges Gallery, New York, Etats-Unis

« Dialogues »

2022, Almine Rech Gallery Matignon, Paris, France

Art Basel Miami

2022, Galerie Mitterrand, Paris, France

« Wifredo Lam + Agustín Cárdenas »

2021, Bill Hodges Gallery, New York, Etats-Unis

« Mon Ombre après minuit »

2021, Maison de l’Amérique Latine, Paris, France

« Un Hiver à Gstaad Paris »

2021, Almine Rech Gallery Matignon, Paris, France

LA Art Show 

2020, M.S. Rau, La Nouvelle-Orléans, Etats-Unis

Art Monte Carlo 

2019, Galerie Mitterrand, Paris, France

Art New York

2018, Durban Segnini Gallery, Miami, Etats-Unis

Durban Segnini Gallery

2018, Miami, Etats-Unis

Récompenses

Prix National d’Arts Plastiques

1995, Ministerio de Cultura, La Havane, Cuba

Prix de la Biennale

1993, Biennale internationale de Fujisankei, Japon

Prix de la Biennale

1976, Hakone Open Air Museum, Biennale internationale de Fujisankei, Japon

Ordre National des Arts et des Lettres

1976, ministère de la Culture, Paris, France

Prix de la Biennale

1965, Biennale de Paris, musée d’Art moderne, France

Prix de Sculpture

1961, Biennale de Paris, musée d’Art moderne, France

Médaille d’Argent

1955, XXXVII Salón de Bellas Artes, círculo de Bellas Artes, La Havane, Cuba

Deuxième Prix

1951, Salón Nacional de Pintura y Escultura, Salones del Capitolio Nacional, La Havane, Cuba

Publications

Agustin Cárdenas : Mon ombre après minuit

2021, Lázaro Cárdenas, éditions Hermann, Maison de l’Amérique Latine, Paris, France

Agustin Cárdenas (Arte Cubano Contemporáneo, Colección Espiral)

2016, Isabel María Pérez Pérez, Daniel G. Alfonso, éditions Arte Cubano, La Havane, Cuba

Agustin Cárdenas : Desire and grace

2002, Elena Cardenas Malagodi, Haim Chanin Fine Arts, Paris, France

Agustin Cárdenas : Sculpture 1947-1997

1997, Elena Cardenas Malagodi, éditions Skira, Paris, France

Agustin Cárdenas

1981, Michel Troche, Fondation Nationale des Arts Graphiques Plastiques, Paris, France

Ricardo Carpani (1930-1997)

Ricardo Carpani (1930-1997)

Ricardo Carpani (1930-1997)

Ricardo Carpani - Arte Latinoamericano Paris
© Museo Evita

2 février 1930, Tigre, Argentine – 9 septembre 1997, Buenos Aires, Argentine

Peintre. Ricardo Carpani commence des études de droit mais les abandonne très vite. A l’âge de 20 ans il décide de partir pour Paris.

Là-bas, Ricardo Carpani subsiste en devenant modèle pour des artistes, puis finit par devenir lui-même artiste. Il retourne à Buenos Aires en 1952 et étudie en compagnie d’Emilio Pettorutti. Sa première exposition a lieu en 1957. Dans les années 70, l’artiste s’échappe de la dictature militaire argentine et s’établit à Madrid. Il ne cesse de voyager en Europe, aux États-Unis, à Cuba, au Mexique et en Équateur. Avec la Commission de Défense des Droits de l’Homme, il dénonce les dérives dictatoriales de l’Argentine au monde entier. Avant sa mort, il peint un impressionnant portait de Che Guevara.

L’oeuvre de Carpani est emprunte d’un fort caractère social et politique, où il décrit le dur quotidien des pauvres, des ouvriers et des chômeurs, non sans une grande force dans les traits et une atmosphère très sensuelle, presque étouffante, aux camaïeux de couleurs intenses. Le côté festif et brûlant de l’Argentine se manifeste aussi par les biais de peintures de tangos, de cafés, et les fameux barrios de Buenos Aires.

Il décède à Buenos Aires, à l’âge de 67 ans.

« Carpani », documentaire

Réalisateur : Mariano Wolfson, Pablo Rodríguez

Un documentaire historique qui immortalise le grand peintre Ricardo Carpani et que nous avons récupéré grâce à l’artiste Santiago Vilas, de Matanzas, qui nous a apporté les bandes. Santi nous raconte comment elle est arrivée entre ses mains :  » C’est là que j’ai rencontré ce maigrichon qui vivait à Las Torres et étudiait le cinéma. Il m’a dit qu’il avait filmé Carpani. Je lui ai dit que, dans les années 60, j’assistais aux inaugurations de ses fresques dans les syndicats et que nous parlions de lui. Puis un jour, il est arrivé avec une VHS de son travail et me l’a offerte. […] »

Peintures

Oeuvres de Ricardo Carpani

Tête et mains, 1990 Huile sur toile 100 x 73 cm

Tête et mains

1990, huile sur toile, 100 x 73 cm

Au chômage, 1963 Huile sur toile 57 x 147 cm

Au chômage

1963, huile sur toile, 57 x 147 cm

Amants, 1992 Huile sur toile 70 x 63 cm

Amants

1992, huile sur toile, 70 x 63 cm

Amants, 1992 Huile sur toile 70 x 63 cm

Amants

1992, huile sur toile, 70 x 63 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Being Human : Portraits from the Permanent Collection Link »

2021, Syracuse University – Art Museum, Syracuse, États-Unis

« Movimiento Espartaco »

2018 / 2020, Museo Ralli Marbella, Espagne

« Ricardo Carpani : Gráfica Política »

2006, Fundación Ricardo Carpani,Association Prodocumentales, Ambassade de l’Argentine, Paris, France

 

Contribution dans l’art

Fondation du « Mouvement Spartacus »

Après avoir réalisé sa première exposition, Ricardo Carpani devient deux ans plus tard membre fondateur du « Mouvement Spartacus », dont le texte fondateur revendiquait l’absence d’expression plastique de la réalité nationale, c’est-à-dire « Latino-américain, révolutionnaire et anti-impérialiste« . 

© Farenheit Magazine

 

Publications

Ricardo Carpani

2015, Manuel Vicent, Rafael Squirru, Buenos Aires, Argentine

La Politica en El Arte

2013, Ricardo Carpani, éditions Continiente, Buenos Aires, Argentine

Arte y Militancia

2010, Ricardo Carpani, Norberto Galasso, éditions Continiente, Buenos Aires, Argentine

Nacionalismo Revolucionario y Nacionalismo Burgués

1976, Ricardo Carpani, éditions Zero, Buenos Aires, Argentine

Martin Ferro

1965, textes de José Hernandez, illustrations de Ricardo Carpani, Ediciones Programma, Buenos Aires, Argentine

Carlos Carnero (1922-1980)

Carlos Carnero (1922-1980)

Carlos Carnero (1922-1980)

Carlos Carnero - Arte Latinoamericano Paris

© Galerie Castiglia

1924, Montevideo, Uruguay – 1980, Paris

Peintre. Il suivit les cours de l’Ecole des Beaux-Arts de Montevideo. Carnero s’installe à Paris dans les années 1940, d’abord pour étudier auprès d’André Lhote, puis auprès de Fernand Léger, boulevard de Clichy. Léger reconnaît Carnero comme l’un de ses meilleurs élèves et lui demande de rester secrétaire et assistant de son atelier, poste qu’il occupera même après la mort de Léger en 1955.

Nadia, son épouse, est très rigoureuse dans la transmission de l’oeuvre de Léger. Quand elle forme le Musée Fernand Léger de Biot avec son nouveau compagnon Georges Bauquier, Carnero sera d’une grande aide. À cette époque, il fait également la connaissance de Pablo Picasso et de Joan Miro, dont l’influence se fait sentir dans l’œuvre de Carnero. Au début des années 1960, il s’oriente résolument vers l’abstraction et fait partie du mouvement Tachisme à Paris, qui comprend Hartung et Soulages. Son art s’en ressent, bien que son style soit très inspiré d’abord par Fernand Léger.

Carnero devient professeur vers les dernières années de sa vie à l’école Camondo à Paris. Il se fait reconnaître pour son professionnalisme et sa passion de la peinture qu’il transmet à ses élèves.

Il décède à l’âge de 58 ans. Il a beaucoup exposé à Paris et en Europe et ses œuvres font partie de collections publiques dans le monde entier.

Les coulisses du musée Fernand Léger à Biot

Réalisateur : V. Varin, E. Jacquet, N. Brancato

Reportage par France 3 Provence Alpes Côte d’Azur. Début de la série « En Coulisses » l’occasion de vous faire découvrir l’envers du décor, ce que le public ne voit pas, ce qui se passe avant que les portes n’ouvrent.

On commence par les arrières d’un musée, en l’occurrence celui de Biot consacré à Fernand Léger. Par exemple, souvent des œuvres des collections du musée sont prêtées à d’autres institutions ou doivent être restaurées pour être présentées. Tous ces va et vient et ces opérations se font à l’abri des regards. De son vivant, Carlos Carnero a beaucoup contribué au musée avec la veuve de Fernand Léger.

Peintures

Oeuvres de Carlos Carnero

Etude pour les baigneurs, 1957, 5 x 7 cm, crayon sur papier

Etude pour les baigneurs

1957, 5 x 7 cm, crayon sur papier

Hommage à Picasso, Chaise cubiste, 1949, 61 x 46 cm, huile sur toile

Hommage à Picasso, chaise cubiste

1949, huile sur toile, 61 x 46 cm

Plage à Biot, 1956, 6.75 x 10 cm, technique mixte

Plage à Biot

1956, technique mixte, 6.75 x 10 cm

Deux femmes, 1949, huile sur toile

Deux femmes

1949, huile sur toile, 6,75 x 10 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

ARCOmadrid 2022

2022, Galería de las Misiones, Montevideo, Uruguay

ARCOmadrid 2021

2021, Galería de las Misiones, Montevideo, Uruguay

« Spring New Works 2021 »

2021, The Court Gallery, Somerset, Royaume-Uni

ARCOmadrid 2020

2020, Galería de las Misiones, Montevideo, Uruguay

Galerie Louis Soulanges

1970, Paris, France

Distinctions

Professeur d’Arts Plastiques

1960-1980, école Camondo, ENSAD, Paris, France

Fondation du musée Fernand Léger

Avec le compagnon de Nadia Khodassievitch, Georges Bauquier, ils fondent, sur leurs propres fonds, le musée
Fernand Léger de Biot. Carlos Carnero y apporte son assistance.

 

Publications

Ateliers Carlos Carnero (1922-1980)

2019, maison de vente aux enchères Crait-Müller, Paris, France

 

Mariano Carrera (1934)

Mariano Carrera (1934)

Mariano Carrera (1934)

Mariano Carrera - Arte Latinoamericano Paris
© Mariano Carrera

1934, Florida, Argentine

Plasticien. Mariano Carrera fait ses études à l’École Nationale des Beaux-Arts de Buenos Aires et en 1956, il devient professeur de dessin et de gravure dans cette même école. En 1963, Carrera s’installe à Paris et fréquente ses compatriotes et amis artistes cinétiques : Hugo Demarco, Horacio Garcia-Rossi et Julio Le Parc.

A partir de 1964, l’artiste construit ses premières structures optiques, faites de bois et plexiglas, de turbocylindres. Ceux-ci sont en mouvement constant grâce à de l’air brassé. Parallèlement, Carrera a exercé la profession de designer, en particulier pour Riccardi à Buenos Aires et Chaumet à Paris. Le travail de Carrera est une recherche permanente : ces recherches sont réalisées à l’aide de turbocylindres dans lesquels il parvient à déplacer grâce à de l’air brassé, divers éléments qui déterminent des formes visuelles variées à l’infini.

« Partant de ce principe et en fonction d’autres problèmes d’optique, mes expériences sont réalisées à l’aide de turbo-cylindres dans lesquels je parviens à déplacer au moyen d’air brassé des éléments qui déterminent des formes visuelles variées à l’infini. »

Citation de l’artiste

Centre d’Art Contemporain Frank Popper

Réalisatrice : Ava Berg

Le Centre d’art contemporain Frank Popper est situé 2 place du Prieuré à Marcigny. Ses fondateurs Georges Silva et Franz Spath organisent régulièrement des expositions temporaires. Le Centre dispose également d’un fond exceptionnel d’oeuvres d’art contemporain, mises en exergue à travers les différentes expositions thématiques.

Le Centre d’art Frank Popper a pour spécificité de transmettre les clés de l’art contemporain par la médiation culturelle, à travers des visites accompagnées. Une collection impressionnante d’art cinétique s’y trouve.

Peintures

Oeuvres de Mariano Carrera

Spirales polychromes, 1963 Bois peint 53 x 47 x 20 cm

Spirales polychromes

1963, Bois peint, 53 x 47 x 20 cm

Hexagone à spirales polychromes, 1967 Technique mixte 36 x 38 x 16 cm

Hexagone à spirales polychromes

1967, technique mixte 36 x 38 x 16 cm

Pendule déformation, 1962 Technique mixte 52 x 52 x 40 cm

Pendule déformation

1962, technique mixte 52 x 52 x 40 cm

Construction sphérique, 1960 Technique mixte 42,5 x 42,5 x 12 cm

Construction sphérique

1960, technique mixte, 42,5 x 42,5 x 12 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

Galerie Sincron

1974, Brescia, Italie

Galeria Del Este

1972, Buenos Aires, Argentine

Galerie Ponte Sixto

1971, Rome, Italie

Galeria Del Este

1969, Buenos Aires, Argentine

Galerie Denise Davy

1967, Paris, France

Galerie La Galère

1964, Paris, France

Carrera selon Frank Popper

« Mariano Carrera marche à la pointe de l’avant-garde cinétique. Pour lui, pas d’arrêt, pas de consolidation du terrain gagné, pas de compromis. Il faut aller au bout de l’idée cinétique : démystification de l’artiste, de l’oeuvre, de l’activité spectatorielle.

Fabrication sur commande, production industrielle sans limite des articles de consommation esthétique, provocation d’un comportement psychologique adéquat du spectateur qui doit être mis en état de satisfaction et satisfait à tout prix.

Pour l’artiste : la recherche, rien que la recherche. »

Publications

L’Art Cinétique : L’image du mouvement dans les arts plastiques depuis 1860

1970, Frank Popper, Gauthier Villars, éditions Gauthier Villars, Paris, France

Art cinétique à Paris « Lumière et mouvement »

1967, Musée d’art moderne de la ville de Paris