Juan Carlos Castagnino (1908-1972)

Juan Carlos Castagnino (1908-1972)

Juan Carlos Castagnino (1908-1972)

Juan Carlos Castagnino (1908-1972) - Arte Latinoamericano Paris

© La Capital

18 novembre 1908, Mar del Plata, Argentine – 21 avril 1972, Buenos Aires, Argentine

Peintre. Castagnino naît dans le village rural de Camet, près de la ville de Mar del Plata. Il étudie à l’Escuela de Bellas Artes de Buenos Aires, et est devenu le disciple de Lino Enea Spilimbergo et de Ramón Gómez Cornet.

À la fin des années 1920, il devient membre du parti communiste argentin. En 1933, il rejoint la première guilde d’artistes argentins et, plus tard cette année-là, il expose à la salle nationale des beaux-arts de Buenos Aires. Son œuvre, principalement réaliste dans ses premières années, devient plus figurative par la suite et, bien que son affiliation communiste se reflète dans de nombreuses œuvres à connotation sociale, il peint une grande variété de sujets.

L’artiste se rend à Paris en 1939, où il fréquente l’atelier du peintre cubiste André Lhote, puis voyage à travers l’Europe pour perfectionner son art en compagnie de Georges Braque, Fernand Léger et Pablo Picasso, entre autres. L’artiste retourne en Argentine en 1941, où il s’inscrit à l’université de Buenos Aires et obtient un diplôme en architecture. Il reçoit de nombreux prix au cours des années suivantes, notamment le Grand Prix d’honneur de la Salle nationale argentine (1961), la Médaille d’honneur de l’Expo ’58 (Bruxelles, 1958) et une mention spéciale pour ses dessins à la IIe Biennale de Mexico en 1962. Ses illustrations pour the University of Buenos Aires Press de Martín Fierro de José Hernández – le poème national de l’Argentine, ont obtenu une large reconnaissance.

Il décède à Buenos Aires en 1972 à l’âge de 63 ans. Après avoir été transféré dans la Villa Ortiz Basualdo, le Musée municipal d’art de Mar del Plata, sa ville natale, auquel l’artiste avait contribué par plus de 130 œuvres, a été rebaptisé en son honneur en 1982.

Castagnino, pintor argentino

Réalisateur : GalleryNightsTV

Focus sur le peintre argentin, par Gallery Nights TV, qui est une chaîne qui diffuse les micros-programmes télévisuels artistiques diffusés quotidiennement sur A24 et sur Youtube.

La chaîne appartient à la Banque industrielle et commerciale de Chine qui possède une filiale en Argentine. C’est la plus grande banque de Chine et du monde, à la fois jeune et de très grande importance internationale.

Peintures

Oeuvres de Juan Carlos castagnino

Paisaje, année inconnue, huile sur panneau dur,<br />
38 x 50 cm

Paisaje

années 50, huile sur panneau dur, 38 x 50 cm

Caballos en el monte, 1958, huile sur toile, 80 × 60 cm

Caballos en el monte

1958, huile sur toile, 80 × 60 cm

Cabeza, 1947, huile sur toile, 60 x 45 cm

Cabeza

1947, huile sur toile, 60 x 45 cm

Domingo en el rio, 1950, huile sur toile, 70 x 100 cm

Domingo en el rio

1950, huile sur toile, 70 x 100 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Museo Castagnino : 85 años »

2022, Museo Juan Carlos Castagnino, Mar Del Plata, Argentine

« Juan Carlos Castagnino : el pintor del pueblo »

2022, Galerías Witcomb, Buenos Aires, Argentine

« Noche de los Museos y de las Galerías »

2022, Museo Juan Carlos Castagnino, Mar Del Plata, Argentine

« Juan Carlos Castagnino »

2018, Museo Carlos Alonso -Mansión Stoppel, Buenos Aires, Argentine

« A 100 years of Art, Juan Carlos Castagnino »

2008, Musée national des beaux-arts d’Argentine, Buenos Aires, Argentine

Récompenses

Mention Spéciale

1962, IIe Biennale de Mexico, Mexique

Grand Prix d’Honneur

1961, Salon national, Buenos Aires, Argentine

Médaille d’Honneur

1958, Bruxelles, Belgique

Publications

Castagnino: Humanismo, Poesía y Representación

2008, Cecilia Lida, Alberto Giudice, Cristina Rossi, éditions Franz Viegener, Buenos Aires, Argentine

Juan Carlos Castagnino. Artista De Su Tiempo

2002, éditions Muntref, Buenos Aires, Argentine

Juan Carlos Castagnino

1965, Galleria de’ Foscherari, Bologne, Italie

La Lumbre Permanente

1965, Guillermo Etchebehere, illustrations de Castagnino, éditions La Llanura, Buenos Aires, Argentine

Sergio de Castro (1922-2012)

Sergio de Castro (1922-2012)

Sergio de Castro (1922-2012)

Sergio de Castro - Arte Latinoamericano Paris
© A. Saderman

15 septembre 1922, Buenos Aires, Argentine – 31 décembre 2012, Paris

Peintre. Il naît à Buenos Aires dans une illustre famille d’origine gallicienne par son père – ses ancêtres remonteraient au 9è siècle – et argentine par sa mère. On lui connaît un grand-père premier ministre de l’Argentine. Sergio de Castro est élevé ensuite en Suisse et en Italie de 1923 à 1932. Il s’installe à Buenos Aires en 1942 et réalise en 1944 deux décorations murales en compagnie de Joaquín Torres García. De Castro décide de s’installer définitivement à Paris en 1949, et s’attire la sympathie de grands artistes, dont Pablo Picasso.

En 1960, l’artiste obtient le prix Hallmark de New York. En 1974, Denise René l’expose à la galerie Jacob. Depuis, ses oeuvres sont exposées au Luxembourg, en Belgique, en Italie. En 1979 l’artiste est fait Chevalier dans l’Ordre des Arts et des Lettres. Ses couleurs vives et originales trouvent leur grâce dans le vitrail, un matériau que de Castro affectionne. Sa préférence va vers les grands supports, et l’on peut admirer ses œuvres monumentales à Fribourg, Montevideo et dans le quartier de la Défense.

Sergio de Castro s’éteint chez lui à Paris le 15 décembre 2012 à l’âge de 80 ans. Il lègue à sa mort près de 200 oeuvres au musée des Beaux-Arts de Saint-Lô. En 2022, pour le centenaire de sa mort, le musée organise une grande rétrospective pour fêter l’artiste.

Musées de Saint-Lô : Sergio de Castro

Réalisateur : Ville de Saint-Lô

Troisième vidéo autour du projet « Chefs d’œuvre » en magasin. Cette vidéo est consacrée à Sergio de Castro qui a fait don de plus de 200 œuvres au musée de Saint-Lô.

Avec les musées de Saint-Lô, découvrez le patrimoine saint-lois en visitant trois lieux chargés d’histoire : le musée d’art et d’histoire, le musée du bocage normand et la chapelle de la Madeleine. Le musée d’art et d’histoire est situé dans le centre-ville de Saint-Lô, à proximité des commerces et des services publics, au sein de La Source, centre culturel regroupant aussi la médiathèque et l’école de dessin.

 

Peintures

Oeuvres de Sergio de Castro

La création du monde, 1959 Vitraux du monastère de Couvrechef, Caen

La création du monde

1959, vitraux du monastère de Couvrechef, Caen

Bouquet, 1977 Huile sur toile 100 x 100 cm

Bouquet

1977, huile sur toile, 100 x 100 cm

Constellation d'étoiles, 1952 Peinture à la tempera 60 x 70 cm

Constellation d’étoiles

1952, peinture à la tempera, 60 x 70 cm

Chevaux, 1949 Gouache sur toile 14 x 10,5 cm

Chevaux

1949, gouache sur toile, 14 x 10,5 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Sergio de Castro : les Choses Simples »

2023, Galerie Diane de Polignac, Paris, France

« Figures & Lignes »

2022, Galerie Diane de Polignac, Paris, France

« Still Life: Variations on a Theme »

2016, Rosenberg & Co., New York, Etats-Unis

« Le vitrail contemporain de 1945 à nos jours »

2015, Cité de l’Architecture et du Patrimoine, Paris, France

« Sergio de Castro – Œuvres à L’Encre sèche »

2010, Atelier Francine Del Pierre et Fance Franck, Paris, France

« Sergio de Castro – Lumière est Temps« 

2009, Atelier Francine Del Pierre et Fance Franck, Paris, France

Museo Gurvich

2009, Montevideo, Uruguay

Château de Gruyères

2008, Gruyères, Suisse

Musée d’Art et d’Histoire de Saint-Lô

2006, Saint-Lô, France

Galería Sur

1998, Punta del Este, Uruguay

Récompenses

Prix Hallmark

1960, New York, Etats-Unis

 

Publications

De la peinture retrouvée à la peinture transformée Exposition Francine Del Pierre

2010, Sergio de Castro , Atelier Del Pierre- Franck, Paris, France

Sergio de Castro

2009, Silvia Listur, Museo Gurvich, Montevideo, Uruguay

Sergio de Castro

2007, Musée de Saint-Lô, France

Sergio de Castro

2006, Lydia Harambourg, J. Thuillier, Ed Somogy

Sergio de Castro, Enseignant

2005, Albert Chatelet, J. Thuillier

Sergio De Castro – 60 Ans De Création, 1944-2004

2004, Jean-Luc Dufresne, Somogy Éditions D’art, Paris, France

Sergio de Castro Années 1987 à 1997

1997, Elf Atochem, Dora Vallier, éditions Elf Atochem, Paris, France

Les Prophètes. Vitraux de Sergio de Castro

1984, Jacques Thuillier, Dominique Souse, Editions El Viso, Paris, France

Pérez Celis (1939-2008)

Pérez Celis (1939-2008)

Pérez Celis (1939-2008)

Pérez Celis - Arte Latinoamericano Paris

© Galeria Magna

15 janvier 1939, San Telmo, Argentine – 2 août 2008, Buenos Aires, Argentine

Peintre. Travaillant enfant comme vendeur de journaux, il apprend le dessin et la peinture grâce à des cours par correspondance. Il s’inscrit à l’école des beaux-arts de Belgrano en 1954.

l’artiste expose pour la première fois à l’âge de 17 ans, à la Galería La Fantasma. Celis épouse Sara Fernández en 1959 et s’installe en Uruguay pour moins d’un an, invité par Carlos Páez Vilaró. Il fait partie du « Groupe des 8« , partisans de l’art abstrait au sein d’un public local conservateur. L’artiste retourne à Buenos Aires en 1960 et ouvre un atelier dans le centre-ville avec le soutien de Guido Di Tella, sa première mécène. Mais en 1975, un tragique accident de voiture tue son épouse. Il se remarie avec Margarita Laconich en 1977 et vit à Caracas, Paris, New York et Miami les années suivantes. Ensuite, l’artiste partage son temps entre Buenos Aires et New York. En 1994, une rétrospective de son œuvre est organisée à la Biblioteca Nacional, visitée par plus de 300 000 personnes. Il a continué à exposer en Amérique latine, à la galerie Sanyo de Tokyo, à la galerie Anita Shapolsky de New York. En 2001, Celis a été proclamé citoyen distingué de la ville de Buenos Aires en 2001.

Le style de Celis est fortement influencé à ses débuts par l’artiste Victor Vasarely. Ses début sont marqués par des formes massives, brutes, marquées par leur texture. Dans les années 70, les formes s’épurent, les lignes s’amincissent avec des couleurs saturées qui seront sa marque de fabrique.

Atteint de leucémie vers ses dernières années, Celis décède le 2 août 2008 à l’âge de 69 ans, à Buenos Aires. Au milieu des années 1980, sa peinture a atteint un prix élevé sur le marché international.

Eyes of Pérez Celis, poetics of color

Réalisateur : Perez Celis Art

Dans cette vidéo, l’artiste explique longuement son travail. Pérez Celis explore l’art géométrique et réalise sa première fresque, Fuerza América, en 1962. Les motifs et les couleurs indigènes réapparaîtront dans nombre de ses productions au cours des années 1960 et 1970, et le distinguent de la plupart des autres artistes locaux, parmi lesquels le pop art et l’art figuratif sont plus influents. Il a également créé plusieurs illustrations littéraires, notamment celles de la traduction en espagnol du poème Leaves of Grass de Walt Whitman par Jorge Luis Borges. Fan de l’équipe de football Club Atlético Boca Juniors, il a réalisé en 1997 deux peintures murales pour le stade La Bombonera de l’équipe, à Buenos Aires.

Peintures

Oeuvres de pérez Celis

Mutaciónes en el horizonte, 1977, acrylique sur toile, 116 x 155 cm

Mutaciónes en el horizonte

1977, acrylique sur toile, 116 x 155 cm

El sueño del hombre , 1977, huile sur toile, 350.5 x 274.3 cm

El sueño del hombre

1977, huile sur toile, 350.5 x 274.3 cm

Lale, 2007, sculpture sur bois peint, 17 x 30 x 7 cm

Lale

2007, sculpture sur bois peint, 17 x 30 x 7 cm

Nuestras alas escondidas, 1977, acrylique sur toile, 159 x 120 cm

Nuestras alas escondidas

1977, acrylique sur toile, 159 x 120 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Salon du Papier »

2022, Anita Shapolsky Gallery, New York, Etats-Unis

« Latin Parade »

2022, Anita Shapolsky Gallery, New York, Etats-Unis

« Concept : Abstraction »

2019, Anita Shapolsky Gallery, New York, Etats-Unis

« Focus On Abstract Gems: Small Paintings, Sculptures, and Paper Pieces »

2018, Anita Shapolsky Gallery, New York, Etats-Unis

« 20 années La Capitale Galerie »

2018, la Capitale Galerie, Paris, France

Récompenses

Prix Alba

1970, LXI Salón Nacional de Artes Plásticas Argentino, Buenos Aires, Argentine

Prix de l’Institut Di Tella

1965, Torcuato di Tella Instituto, Buenos Aires, Argentine

Prix Esso

1965, Buenos Aires, Argentine

Publications

Perez Celis : Mi Padre

2007, María José Gabin, éditions Galerna

Pérez Celis

2005, film documentaire réalisé par Eduardo Montes-Bradley, 30 min, Etats-Unis

Pérez Celis : Paintings Murals Sculptures

1999, Susan C. Larsen, éditions Arte Planeta

Pérez Celis

1988, Frederick Ted. Peter Frank & Rafael Squirru Castle, éditions Shapolsky

Gerardo Chavez (1937)

Gerardo Chavez (1937)

Gerardo Chávez (1937)

Gerardo Chavez - Arte Latinoamericano Paris
© Filarmonia.org

16 novembre 1937, Trujillo, Pérou

Peintre. Gerardo Chavez part pour Lima en 1954 pour y faire des études et travailler dans l’atelier de son frère Angel. Mais il préfère étudier à l’école nationale supérieure des beaux-arts de Lima, où ses notes seront brillantes au point de faire partie de la « promotion d’or », en 1959.

Chavez voyage en Europe en 1960 et participe à la 1ère Biennale de Paris. Il s’installe à Florence en 1961. Le prix du meilleur peintre étranger lui est remis par la ville de Viareggio. Peu après, Il se lie d’amitié avec Roberto Matta qui admire son travail. En 1978, sa ville natale lui accorde la médaille d’or pour l’ensemble de son travail. Il a été nommé président du conseil de l’art et de la culture de Trujillo.

Son style est surréaliste, fortement emprunt de ses origines péruviennes, qui constitue un travail visionnaire sur l’imaginaire andin.

En 2012, il a été reconnu comme l’un des peintres vivants les plus importants du Pérou. Sa fondation artistique a contribué à développer un environnement culturel dans la ville grâce au Musée du Jouet, ouvert en 2001, et au musée d’art moderne qu’il a fondé, ainsi qu’à l’espace culturel « Angelmira« , en hommage à son frère.

Sucedió en el Perú : Gerardo Chávez

Réalisateur : TVPerú

Aujourd’hui, dans « Sucedió en el Perú », TV Peru consacre un dossier spécial sur Gerardo Chávez, l’un des principaux artistes visuels du pays et d’Amérique latine.

Créée en 1958, TV Perú est une chaîne de télévision publique péruvienne, dépendant directement de l’Institut national de radio et de télévision. Plus ancienne chaîne du pays, elle voit le jour en 1958 grâce à l’aide de l’Unesco

 

Peintures

Oeuvres de gerardo Chávez

Le géant des géants, 1974 Acrylique sur toile 97 x 130 cm

Le géant des géants

1974, acrylique sur toile, 97 x 130 cm

Catone-Hiboux, 1974 Acrylique sur toile 76 x 95 cm

Catone-Hiboux

1974, acrylique sur toile, 76 x 95 cm

Il enlève sa première, 1974 Technique mixte 130 x 97 cm

Il enlève sa première

1974, technique mixte, 130 x 97 cm

Attache à la lune, 1974 Acrylique sur toile 75 x 95 cm

Attache à la lune

1974, acrylique sur toile, 75 x 95 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Art Latino-Americain »

2022, Galerie les Yeux Fertiles, Paris, France

« De Voz a Voz Perú »

2021, MAC (Museo de Arte Contemporáneo) de Lima, Pérou

« Viva Perú en México »

2015, Museo Matías Romero, México, Mexique

« El Pasado Presente »

2013, galerie Enlace Arte Contemporáneo de Lima, Pérou

« Muestra Antológica Permanente »

2012, Museo de Arte Moderno de Trujillo, Pérou

« Los de afuera »

2010, Redbud Gallery, Houston, Etats-Unis

“La Justicia en su laberinto”

2009, Museo Pedro de Osma de Lima, Pérou

“La Reconquête”

2008, Chapelle des Ursulines, Quimperlé, France

Récompenses

Prix Teknoquímica

2000, Lima, Pérou

Prix Galerie Nichido

1976, Galerie Nichido, Paris, France

Prix de la meilleure exposition de l’année

1974, Bruxelles, Belgique

Prix Alejandro Miro Quesada

1966, Biennale du Pacifique, Lima, pérou

 Prix du meilleur peintre étranger

1961, Viareggio, Italie

Publications

Antes del olvido

2022, Gerardo Chavez, éditions Alfaguara, Madrid, Espagne

Gerardo Chávez

2011, Luis Enrique Tord, éditions Mirarte, Madrid, Espagne

Chávez – Premio Teknoquimica

2000, Galleria ICPNA, Instituto Cultural Peruano Norteamericano, Miraflores, Pérou

Lygia Clark (1930-1988)

Lygia Clark (1930-1988)

Lygia Clark (1930-1988)

Lygia Clark - Arte Latinoamericano Paris

© Musée Guggenheim Bilbao

23 octobre 1930, Belo Horizonte, Brésil – 25 avril 1988, Rio de Janeiro, Brésil

Plasticienne. En 1947, Lygia Clark part pour Rio de Janeiro pour étudier avec Roberto Burle Marx, un célèbre architecte paysagiste. Elle s’installe à Paris en 1950 et étudie les beaux-arts pendant 3 ans avec Fernand Léger et Arpad Szenes. Lygia expérimente les peintures dépliées vers 1958, les « contra-revelos » et les « casulos ».

Ce qui l’amènera à créer sa série la plus connue, « Bichos » (insectes en espagnol), des sculptures de métal avec des charnières qui n’ont ni face ni envers, dans les années 60. Elle repart pour Rio puis revient à Paris où elle étudie à la Sorbonne. Au début des années 70, Lygia expérimente des techniques thérapeutiques mêlant psychologie et art, les « objets relacionais ». Elle devient alors une figure importante du mouvement néo-concret.

Entre 1979 et 1988, Lygia Clark passe par l’art-thérapie, plutôt qu’à la création d’œuvres nouvelles. Elle utilise l’art-thérapie pour soigner les personnes psychotiques modérément perturbées. Quelques critiques voient son art comme précurseur de la « Société de la Connaissance moderne ». Ses œuvres ultérieures sont plus abstraites et holistiques avec une concentration sur la psychothérapie et la guérison.

Elle décède brusquement d’une crise cardiaque chez elle, en 1988, à l’âge de 68 ans.

Lygia Clark and her « Abandonment » in MoMA

Réalisateur : Blouin Art Info

Dans sa grande rétrospective au MoMA, « Lygia Clark : The Abandonment of Art, 1948 -1988 » élabore les axes du triptyque de sa carrière qui ont fait d’elle l’une des artistes les plus audacieuses de la fin du vingtième siècle.

Le Museum of Modern Art de New York, ou MoMA en abrégé, est un musée situé à Midtown Manhattan d’art moderne et contemporain. Ce musée est l’un des plus grands au monde et abrite des œuvres de Pablo Picasso, Jackson Pollock et Andy Warhol pour n’en nommer que quelques-uns.

Peintures

Oeuvres de Lygia Clark

Bicho, 1961 Aluminium 15 x 28 cm

Bicho

1961, aluminium, 15 x 28 cm

Bicho, 1961 Aluminium 20 x 35 cm

Bicho

1961, aluminium, 20 x 35 cm

Bicho, 1960 Aluminium 55 x 36 x 36 cm

Bicho

1960, aluminium 55 x 36 x 36 cm

Bicho, 1960 Aluminium 23 x 27 x 28,5 cm

Bicho

1960, Aluminium, 23 x 27 x 28,5 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« An Act Of Seeing That Unfolds : The Susana And Ricardo Steinbruch Collection »

2023, Musée Reina Sofía, Madrid, Espagne

« Breaking the Mould: Sculpture by Women since 1945 »

2023, New Art Gallery Walsall, Royaume-Uni

« Brazil and the Avant-garde: Raizes »

2022, Shin Gallery, New York, Etats-Unis

« Radical Spirits: Tarot and Automatism in the Works of Hilma’s Ghost »

2022, Hill-Stead Museum, Farmington, Etats-Unis

« Lygia Clark : Modulated space »

2017, Luhring Augustine Gallery, New York, Etats-Unis

« Lygia Clark : Painting as an Experimental Field, 1948–1958 »

2014, MoMA, New York, Etats-Unis

« Lygia Clark : The Abandonment of Art, 1948–1988 »

2014, Musée Guggenheim, Bilbao, Espagne

« The sounds inside my mind »

2010, Galerie Nathalie Seroussi, Paris, France

« Lygia Clark »

1997, Fundació Antoni Tàpies, Barcelone, Espagne

Récompenses

Prix International Guggenheim

1960, fondation Guggenheim, New York, Etats-Unis

Prix International Guggenheim

1958, fondation Guggenheim, New York, Etats-Unis

Prix « Diário de Notícias »

1957, IVe Biennale de São Paulo, Brésil

Publications

Lygia Clark : The Abandonment of Art

2014, Cornelia Butler, Luis Pérez-Oramas, Briony Fer, Sergio Bessa, Christine Macel, The Museum of Modern Art, New York, Etats-Unis

Lygia Clark, linhas vivas

2006, Renata Sant’Anna, éditions Paulinas, Portugal

Lygia Clark

1997, Guy Brett; M.J. Borja-Villel, M.J.Borja, Fundacio Antoni Tapies, Barcelone, Espagne