1941, Rio de Janeiro, Brésil

Peintre. João Carlos Galvão commence ses premières oeuvres en 1951. En 1964 à 1966, Galvão étudie à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de l’Université du Brésil.

A sa sortie, il obtient une bourse d’études pour la France et s’installe à Paris. L’artiste commence des études de sociologie à la Sorbonne, où il rencontre Jean Cassou, Victor Vasarely, son fils Yvaral et Sergio de Camargo.

« […] Galvão est un puriste qui introduit la poétique de la couleur dans un langage ordonné, dans un angle droit presque métaphysique et abusif (« la droite conduit à I’infini, » a-t-on dit sans ajouter « parfois sans retour » comme la courbe). […] C’est un mutant ludique ordonné, en compromis avec lui-même, préféré des architectes, y compris dans ses reliefs en ciment et bois, son vocabulaire chromatique lumineux […] »

Jayme Mauricio

Galvao sculpte le bois, créant à la fois des reliefs muraux et des sculptures debout assemblées. Le spectateur doit voir sous tous les angles ces reliefs qui s’accomplissent et se superposent dans un étonnant mouvement sinueux. Entre les modules, tantôt ronds, tantôt cubiques, se trouvent des cavités tridimensionnelles, des rainures et des sillons. Les formes très denses semblent se multiplier sous nos yeux et surgir de l’œuvre.

La mission du bureau d’art steinART, dirigé par le couple Cláudio et Yael Steiner, est de mettre en valeur de grands artistes qui explorent la diversité des couleurs, des reflets et des textures dans leurs œuvres.

Parmi les artistes présentés par le cabinet figurent João Carlos Galvão, Almandrade, Beatriz Milhazes, Eduardo Sued, Manabu Mabe, Vik Muniz, José Bento, Yutaka Toyota, Abraham Palatnik, Gonçalo Ivo, Marcos Coelho Benjamim, Luiz Áquila, Rodrigo Andrade, Henrique Oliveira et Hilal Sami Hilal.

MADI : aperçu du concept

2004, Roger Neyrat, Paris, France

1934, Montevideo, Uruguay – 

Peintre. José Gamarra réalise à 13 ans sa première exposition. En 1959, il obtient une bourse du gouvernement brésilien pour étudier la gravure à Rio de Janeiro. Puis il étudie au Musée d’Art Moderne et participe à la 3ème Biennale des jeunes peintres à Paris, où il obtient une nouvelle bourse. Il s’y installe en 1963. Il voyage beaucoup entre l’Europe et l’Amérique du Sud car à l’époque la connexion entre ces deux continents était plus forte qu’aujourd’hui.

La peinture de José Gamarra au début était abstraite, fortement emprunte de la mythologie précolombienne, puis elle est devenue figurative, avec des forêts luxuriantes où la petite histoire rencontre la grande. En effet, des indiens d’Amazonie, des chefs de guerre incas côtoient des conquistadors ou des guérilleros, dans des saynetes tragi-comiques. L’Homme est ici minuscule, réduit à un soldat de plomb dominé par la violence, dévoré par une nature envahissante et luxuriante. Sous l’apparence faussement naïve des toiles de Gamarra se cache un contenu social et politique très critique.

“Deux mondes se font face, d’un côté la nature où saute le cheval blanc, symbole de liberté, de l’autre les différentes puissances qui fondent la structure du monde”

Garance Cappatti

Découvrez le peintre figuratif uruguayen dans son atelier arcueillais.

L’ensemble des services du pôle développement culturel et vie associative de la ville d’Arcueil qui œuvrent pour l’accès à l’art et à la culture pour tous. Cinéma, spectacles, arts plastiques, conférences, lecture, numérique, patrimoine, mémoire, arts de rue le tout émaillé par des médiations et des actions d’ éducation artistique et culturelle.

Soutien à la création, Diffusion, Transmission est le triptyque qui guide la structure au quotidien.

Monographie

2021, Heber Perdigón, éditions Heber Perdigon, Paris, France

Los surrealistas

2011, El Pais, Montevideo, Uruguay

1951, Santiago de los Caballeros, République dominicaine

Peintre. José Garcia Cordero étudie à l’Ecole d’Architecture de Saint-Domingue en 1969 puis suit des cours de peinture à l’atelier de Gilberto Hernandez Ortega, un célèbre peintre.

Il s’installe à Paris en 1977 où il étudie à la Faculté d’Histoire de Vincennes. Peu après, Garcia Cordero gagne le premier prix de dessin de la Biennale des Arts Visuels du Musée d’Art Moderne de Saint-Domingue, récompense qu’il obtiendra une seconde fois en 1990, dans la section peinture cette fois-ci. Il déménage à Montreuil en 1996 et continue de gagner de nombreux prix en République Dominicaine et en France.

Son style figuratif est cynique et moqueur, où la nature se montre ambivalente par rapport à l’homme. Tantôt envahissante, tantôt sèche et désolée, elle n’est pas parfois pas d’un grand secours. La faune aussi possède un double visage : attachant mais aussi inquiétant comme ces canidés tirant la langue au spectateur, ou les ours en peluche en armure gentils d’apparence mais au fond peu recommandables.

Récemment, Garcia Cordero a obtenu la Médaille du Mérite à la Maison au Sénat en compagnie de Fernando Botero.

Le Réfectoire des Cordeliers est historiquement le dernier vestige d’un couvent franciscain construit au début du XVIe siècle. Cet édifice de 700 m², aujourd’hui classé monument historique, était un haut lieu de la Révolution française, abritant les débats animés de Danton, Desmoulin et Marat.

Le couvent des cordeliers est une ancienne église gothique, qui fut le lieu de création du fameux club des cordeliers, fondé par Camille Desmoulins en 1789, lors de la révolution française.

Situaciones humanas – human conditions

2002, José Garcia Cordero, MoLAA (Museum of Latin American Art), Long Beach, Etats-Unis

1929, La Havane, Cuba – 2005, Paris

Peintre. A La Havane, il suit une scolarité chrétienne stricte et apprend plusieurs langues avec succès. A l’âge de quatorze ans, complètement autodidacte, il réalise des dessins de mode et expose ses premières peintures à l’huile.

En 1964, il quitte définitivement Cuba pour Paris, et devient citoyen français en 1969. Garcia York rencontre Jorge Camacho qui l’aide à se faire connaître. Son plus grand mécène restera le prince François de la Tour d’Auvergne, descendant de la haute noblesse française. Il ne cesse alors d’exposer dans le monde entier, réalise des costumes, fait de la décoration d’intérieur, et des travaux d’architecture à Paris et New York. García York a été directeur artistique de la Galerie l’Oeuf du Beaubourg à Paris et costumier du Carnaval de Venise en Italie et du Festival international du film de Cannes. Il figure en tant que présence dans le film mythique du cinéma cubain Soy Cuba, sorti en 1964.

Son style foisonne de références mythologiques et théâtrales, à l’ambiance sud-américaine bien présente. 

Il décède le 26 janvier 2005, à l’âge de 80 ans. Son œuvre est représentée dans la collection permanente du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.

Un peintre cubain à Paris : Roberto Garcia-York.

Déluré, mystique, sensuel, l’art de Garcia-York est passionné et étrange. Il a consacré la dernière années de sa création à embellir les rues et les ponts de la Cité des Doges avec les costumes très originaux qu’il a conçus pour cette occasion.

Café Florian : l’esprit de Venise

2000, Robert de Laroche, Jean-Michel Labat, éditions La Renaissance du Livre, photographies de l’artiste

Café Nostalgia‎

1998, Zoé Valdès, illustration de Roberto Garcia-York, éditions Actes Sud, Paris, France

Illusions vénitiennes

1997, Luigi Didonna, Roberto Garcia York, Christine Diahaby, Inter Activités Communication