Bolívar Gaudín (1932-2017)

Bolívar Gaudín (1932-2017)

Bolívar Gaudín (1932-2017)

Bolívar Gaudín (1932-2017) - Arte Latinoamericano Paris

© Zsuzsa Dárdai

1932, Salto, Uruguay – 2017, Paris, France

Peintre, de son vrai nom Bolivar Gaudin, appelé ainsi en hommage à Simon Bolivar. Sa mère était d’ascendance Charrua, amérindiens uruguayens, tandis que son père descendait d’immigrants du Sud de la France. Ils l’élèvent dans des circonstances difficiles et précaire, et il connaît une vie errante mais riche d’enseignements. Il part pour Montevideo en 1955 où il devient peintre décorateur pour le théâtre. Il rencontre alors Torres García, ce qui change son style figuratif en constructivisme.

L’artiste s’installe à Paris en 1947. Artiste autodidacte, il décide de vivre de son art en ouvrant un studio à Nation en 1967. En 1980, il adhère au mouvement MADI poussé par Carmelo Arden-Quin.

Au fil des années, son travail change : des cercles, des triangles et carrés apparaissent, avec des couleurs éclatantes. Tout est question, chez Bolivar, d’harmonie géométrique.

Il s’éteint à Paris en 2017, à l’âge de 85 ans.

On retrouve ses œuvres dans des institutions comme le Centre Reina Sofia à Madrid, le Musée Torres Garcia de Montevideo; ou encore le Museo Latinoamericano de La Plata, en Argentine.

Bolívar Gaudín y MADI

Réalisateur : lA mÁqUiNa De PeNsAr

La Maquina de Pensar a appelé Paris pour parler au peintre Bolívar Gaudín, membre du Mouvement Madí et ami personnel de Carmelo Arden Quin. La Maquina de Pensar a ensuite reçu l’écrivain Amir Hamed pour parler de la réédition actualisée de son anthologie « Orientales ». Uruguay à travers leur poésie ».

Dans un format agile, en suivant le fil de l’écrit, la Maquina de Pensar croise les différents arts (livre, musique, cinéma, bande dessinée, théâtre, etc.). Des cycles permanents et périodiques, des rubriques critiques et populaires et une interview centrale, le tout guidé par la recherche de la parole intelligente.

Peintures

Oeuvres de Bolívar Gaudín

Sans titre, 1993 Huile sur toile 35 x 21 cm

Sans titre

1993, huile sur toile 35 x 21 cm

Lautréamont, 1997 Acrylique sur bois 42 x 32 cm

Lautréamont

1997, acrylique sur bois, 42 x 32 cm

Sans titre, 2002 Acrylique sur carton 100 x 87 cm

Sans titre

2002, acrylique sur carton, 100 x 87 cm

Itapey, 1999 Acrylique sur bois 125 x 88 cm

Itapey

1999, acrylique sur bois, 125 x 88 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Párizsi Kocka II »

2023, Abigail Galéria és Aukciós Ház, Budapest, Hongrie

« Folklore Planétaire »

2016, Galerie Frank Elbaz, Paris, France

« Vie di fuga – Omaggio al Palladio »

2010, Valmore Studio d’Arte, Vincenza, Italie

Van Eyck Gallery

2007, Buenos Aires, Argentine

Museu MADI Sobral

2005, Sobral, Brésil

Durban Segnini Gallery

2005, Miami, Etats-Unis

Musée d’Art Moderne

1999, Paris, France

Museo Torres-García

1995, Montevideo, Uruguay

Contribution dans l’art

Contribution au mouvement artistique MADI

Madí est un mouvement artistique lancé en 1946 à Buenos Aires, en Argentine par Carmelo Arden-Quin, Rhod Rothfuss et Gyula Kosice par la création d’un groupe « Art concret-Invention » à laquelle s’associeront également d’autres artistes.

Publications

Géométrie hors limites : Art contemporain latino-américain

2007, Jessica Nussenbaum, éditions 5 Continents, Paris, France

Araceli Gilbert (1913-1993)

Araceli Gilbert (1913-1993)

Araceli Gilbert (1913-1993)

Araceli Gilbert - Arte Latinoamericano Paris
© Archivo Blomberg

1913, Guayaquil, Équateur – 1993, Quito, Équateur

Peintre. Araceli Gilbert étudie à l’école des Beaux Arts de Santiago du Chili en 1936 et suit les cours des artistes Jorge Caballero et Hernan Gazmuri, peintres rejetant l’art classique au profit d’une nouvelle expression plastique. En 1946 l’artiste retourne à Guayaquil, découvre l’expressionnisme européen et rejoint un groupe d’intellectuels de Guayaquil, la Société des Écrivains et Artistes Indépendants.

En 1950, elle s’installe quelques années à Paris, participe au salon des Réalités Nouvelles. Dans les années 60, elle représente à plusieurs reprises l’Équateur dans des biennales.En 1989, le gouvernement équatorien lui a décerné le Premio Nacional de Cultura, Premio Eugenio Espejo. Le monde d’Araceli Gilbert s’exprime en couleurs et en formes. Son voyage en Équateur et son intérêt pour d’autres représentations de la réalité font partie de son travail. 

Elle retourne à Quito vers la fin de sa vie et décède en 1993. Son style est un mélange entre l’expressionnisme européen et ses racines sud-américaines.

Araceli Gilbert est considérée comme l’artiste équatorienne la plus importante du 20ème siècle. Elle est citée comme la « mère » de peinture formaliste abstraite équatorienne et son oeuvre fut décrite à l’époque comme novatrice et pionnière du mouvement pictural des années 40.

El Secreto de la Luz : Araceli Gilbert

Réalisateur : Rafael Barriga

Documentaire édifiant et très complet sur l’artiste équatorienne Araceli Gilbert par le cinéaste Rafael Barriga.

« El secreto de la luz est le premier film équatorien à utiliser du matériel d’archives dans son intégralité. La fille de Blomberg, Marcela, a fondé l' »Archivo Blomberg » au début de ce siècle. Elle a organisé les documents laissés par son père : lettres, illustrations, dessins, toutes les éditions des livres publiés par son père, articles de presse, films et environ 30 000 négatifs photographiques, capturés lors de ses voyages. Tous ces matériaux ont été mis à la disposition des réalisateurs pour créer ce film. »

Peintures

Oeuvres d’araceli Gilbert

Lironda 2, 1960 Technique mixte 85 x 120 cm

Lironda 2

1960, technique mixte, 85 x 120 cm

Formes en équilibre, 1952 Technique mixte 100 x 80 cm

Formes en équilibre

1952, technique mixte, 100 x 80 cm

Hommage à Anton Webern, 1961 Technique mixte

Hommage à Anton Webern

1961, technique mixte

Eloge du cercle, 1978 Acrylique sur toile 100 x 100 cm

Eloge du cercle

1978, acrylique sur toile, 100 x 100 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

II Bienal internacional de Cuenca

1989, Cuenca, Equateur

La Galería

1985, Quito, Equateur

« Retrospectiva »

1979, Museo Banco Central del Ecuador, Quito, Equateur

Salón Anual, Museo Nacional de Bellas Artes

1976, Centro Ecuatoriano Norteamericano, Muestra de Joyas, Guayaquil, Equateur

« Retrospectiva »

1975, Pinacoteca Moderna del Museo Municipal, Guayaquil, Equateur

Galería Altamira

1972, Quito, Equateur

Casa de la Cultura Ecuatoriana

1960, Guayaquil, Equateur

Centro Ecuatoriano Norteamericano

1959, Quito, Equateur

Récompenses

Premio Nacional de Cultura

1989, Gouvernement de l’Equateur, Quito, Equateur

Premio Nacional Eugenio Espejo

1989, Gouvernement de l’Equateur, Quito, Equateur

Primer Premio de Pintura

1961, Salón Mariano Aguilera, Quito, Equateur

Segundo Premio

1960, IV Salón de Octubre de Guayaquil, Equateur

Publications

El Ecuador de Blomberg y Araceli Gilbert

2002, Lenín Oña, Rolf Blomberg, Museo de la Ciudad, Quito, Equateur

Alberto Gironella (1929-1999)

Alberto Gironella (1929-1999)

Alberto Gironella (1929-1999)

Alberto Gironella - Arte Latinoamericano Paris
© Rogelio Cuéllar

26 septembre 1929 – 2 août 1999, Mexico, Mexique

Peintre. Alberto Gironella écrit des poèmes mais abandonne ses études littéraires pour la peinture. Gironella réalise sa première exposition en 1952. Il gagne en 1959 le premier prix de la Biennale des Jeunes Artistes de Paris et de la Biennale de Saõ Paulo. Julio Cortazar sera l’un de ses plus fervents admirateurs. Alberto Gironella est principalement connu pour ses couleurs vives et fantaisistes et ses collages. Il se positionnait contre la « conscience sociale » qui selon lui brimait la créativité. Il fut l’un des fers de lance de « La Ruptura », mouvement artistique où les peintres rejetèrent l’art académique de l’École Mexicaine de Peinture.

Peu de choses sont sus sur son passé. Il fut marié avec Carmen Parra, une peintre mexicaine, dont il eut un fils, Emiliano Gironella, également artiste. Bien qu’il fut ami avec André Breton qui fit beaucoup pour promouvoir son travail, Gironella se décrivait plus comme un artiste baroque que comme un artiste surréaliste.

Alberto Gironella décède le 2 août 1999 à l’âge de 70 ans. Il reste à ce jour l’un des membres les plus éminents des Surréalistes Mexicains.

Ses derniers travaux mettent en scène la chanteuse Madonna qu’il considérait comme une réelle artiste surréaliste selon ses propos. Ces productions sont un le mélange de son héritage latino-américain et des influences européennes acquises au cours de sa carrière. On trouve les tableaux d’Alberto Gironella au Palais des Beaux-Arts, Musée d’Art Moderne, musée Carrillo Gil et Rufino Tamayo de Mexico.

Alberto Gironella | Artistas de Ruptura

Réalisateur : tvmacay

Membre du noyau dur de la Generación de la Ruptura, Gironella, né à Mexico le 26 septembre 1929, a commencé sa carrière d’abord par la poésie, puis par la peinture, la sculpture et la gravure, devenant un maître du collage. Influencé par l’appropriation post-moderniste et le néo-baroque, il mélange dans son travail des photographies et de multiples objets tels que des boîtes de conserve, des paquets de cigarettes, des étiquettes, des capsules de bouteilles et s’inspire d’éléments aussi différents que le leader de la révolution mexicaine Emiliano Zapata, la chanteuse Madonna, le cinéaste Luis Buñuel et le philosophe Nietzsche. Ses œuvres ont été exposées dans des musées et des galeries en Espagne, à Paris, au Mexique, à Madrid, à New York et à Belgrade, entre autres.

Peintures

Oeuvres d’Alberto Gironella

Zapata, 1972 Technique mixte 146 x 114 cm

Zapata

1972, technique mixte, 146 x 114 cm

Hommage à Vélasquez Francisco Lescano dans l'atelier, 1965 Huile sur toile 138 x 181 cm

Hommage à Vélasquez Francisco Lescano dans l’atelier

1965, huile sur toile, 138 x 181 cm

Madonna à l'urinoir, 1993 Technique mixte 100 x 180 cm

Madonna à l’urinoir

1993, technique mixte, 100 x 180 cm

Hommage à Picasso, 1971 Technique mixte 150 x 210 cm

Hommage à Picasso

1971, technique mixte, 150 x 210 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

“My Retrospective”

2022, Museum of Modern Art, New York, Etats-Unis

“My Retrospective”

2022, Museum of Modern Art, New York, Etats-Unis

Zona MACO 2021

2021, LS/ Galería, Mexico, Mexique

Zona MACO 2020

2020, LS/ Galería, Mexico, Mexique

“Forms: Artists from La Ruptura”

2017, Museum of Latin American Art (MOLAA), Los Angeles, Etats-Unis

Récompenses

Bourse artistique

1977, Fundación Cultural Televisa, Mexico, Mexique

Bourse Guggenheim

1968, John Simon Guggenheim Memorial Foundation, Etats-Unis

Prix de la Biennale

1960, Biennale des Jeunes Artistes de Paris, France

Premier Prix

1959, Union Artistique Méditerranéenne, Biennale des Jeunes Artistes de Paris

Prix de la Biennale

1959, VIe Biennale de Sao Paulo, Brésil

Publications

Mesa Para Tres, Luis Buñuel, Hector Garcia, Alberto Gironella

2012, Luis Buñuel, Hector Garcia, Alberto Gironella, éditions Conaculta, Mexique

Alberto Gironella

2003, éditions Bital

Alberto Gironella: Barón de Beltenebros

2003, Ramon Xirau, Editorial RM Mexico, Mexique

Alberto Gironella

2001, Leila Driben, Francisco Calvo Serraller, Consejo Nacional para la Cultura y las Artes, Mexique

Alberto Gironella : Tirano Banderas

1998, Alberto Gironella, Ramón María del Valle-Inclán, éditions Círculo del Arte, Barcelone, Espagne

El Tiempo. Alberto Gironella: obra 1956/1978

1979, Alberto Gironella, Comisión Federal de Electricidad

Fabriciano Gómez (1944-2021)

Fabriciano Gómez (1944-2021)

Fabriciano Gómez (1944-2021)

Fabriciano Gomez (1944-2021) - Arte Latinoamericano Paris

© Gabriel Romero

27 juin 1944, Chaco, Argentine – 8 septembre 2021, Resistencia, Argentine

Peintre. En 1968, il est diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de la province de Chaco en tant que maître en arts visuels, professeur de dessin, de peinture et de sculpture, où il a ensuite travaillé comme professeur de sculpture.

Il a vécu à Carrare en Italie et à Paris alternativement, jusqu’en 1982, date à laquelle il est revenu s’installer définitivement en Argentine. Chaco fut membre de l’Académie nationale des Beaux-Arts et il fut le représentant de la province du Chaco. En novembre 1989, après le premier concours de sculpture à Resistencia, il crée la Fondation Urunday, d’où il organise la Biennale de Sculptures. Il a tout au long de sa vie d’artiste, participé à d’importantes expositions collectives et individuelles dans différentes régions du pays et à l’étranger, où il a reçu des prix, tant au Salon national en 1977, qu’en Italie (1986, 1987 et 1992), au Canada (1989), en France (1992), au Japon (1998), en Norvège (1994).

Le style de Gomez est indubitablement surréaliste, avec des matériaux de prédilection :  marbre, bronze et bois. Il créa de 1998 à 1999, une « Salle de Neige » entièrement sculptée en glace, à Milwaukee par la délégation argentine.

Après avoir souffert d’un problème cardiaque et avoir été opéré dans un sanatorium de la ville de Resistencia, il décède le 8 septembre 2021 à l’âge de 77 ansUne école pour adultes de la province, la n° 37 à Resistencia, et une maison-musée portent son nom.

Fabriciano Gómez

Réalisateur : Chaco Espectaculos

La force motrice de la fondation qui a rendu possible les biennales internationales de sculpture en plein air dans la capitale du Chaco était membre de l’Académie nationale des beaux-arts d’Argentine et a reçu le prix du mérite artistique de la province. Une école pour adultes de la province, la n° 37 à Resistencia, et une maison-musée portent son nom.

Peintures

Oeuvres de Fabriciano Gómez

Remontando el mar, sculpture en bois, 48 x 14 x 14 cm

Remontando el mar

sculpture en bois, 48 x 14 x 14 cm

Sans titre, sculpture en bois de Palo Santo, 32 x 13 cm

Sans titre

sculpture en bois de Palo Santo, 32 x 13 cm

Sans titre, sculpture en marbre de Carrare, 33 x 18 x14 cm

Sans titre

sculpture en marbre de Carrare, 33 x 18 x14 cm

Fabriciano, sculpture en marbre et bronze, 32 x 13 cm

Fabriciano

sculpture en marbre et bronze, 32 x 13 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

XII Bienal Internacional de Escultura

2022, Bienal de Chaco, Argentine

Día Nacional del Escultor

2022, Club Social, Chaco, Argentine

Homenaje à Fabriciano Gomez

2022, Salón de los Pasos Perdidos, Chaco, Argentine

« Vertientes contemporáneas »

1998, Museo Sívori, Buenos Aires, Argentina

« Esculturas en el Jardín V »

1997, Museo Larreta, Buenos Aires, Argentina

« Arte Argentino Hoy »

1997, Colonia, Uruguay

Récompenses (sélection)

Deuxième prix

1996, Concours International de Neige, Sami, Ontario, Canada

Médaille d’Or

1994, Jeux Olympiques d’art de Lillehammer, Norvège

Prix des Sculpteurs

1994, Concours international de Sculpture sur Neige, Grindelwald, Suisse

Prix Konex Sculpture (1982 – 1986)

1992, Fundacion Konex, Buenos Aires, Argentine

Premier prix de Sculpture

1987, Salon National de la Province de Santa Fe, Argentine

Publications

Fabriciano « Un escultor de Pie »

2018, M. Taverna Irigoyen, Gonzalo Pujal, Fundación Urunday, Argentine

Fabriciano

1999, Marcelo Nieto, Fundación Fabriciano, Argentine

Fabriciano 

1998, A. Veiravé, E. Baleari, G. Whitelow, R. Mounier, E. Boglietti, M. Eidman, Fundación Fabriciano, Argentine

Fabriciano

1980, Roger Mounier, Italie

Sarah Grilo (1917-2007)

Sarah Grilo (1917-2007)

Sarah Grilo (1917-2007)

Sarah Grilo (1917-2007) - Arte Latinoamericano Paris

© Hans Namuth

19 juin 1917, Buenos Aires, Argentine – 24 août 2007, Madrid, Espagne

Peintre. Elle s’exerce à la peinture en 1944 auprès du peintre catalan Vicente Puig. En 1949, sa première exposition a lieu à Madrid, et l’on peut voir les influences cubistes et figuratives dans ses premières oeuvres.

Avec le temps, ses travaux tendent vers l’abstraction. Elle rejoint en 1952 le groupe Artistas Modernos de Argentina avec des artistes de renom comme Tomàs Maldonado, Lidy Prati et José Antonio Fernández-Muro. Le groupe exposera par la suite ensemble à Amsterdam et Rio de Janeiro. Il se dissout en 1954. Peu après, Grilo s’installe à Paris et durant cette période, ses travaux se teintent de touches lyriques. En 1962, installée à New York, elle gagne la Bourse Guggenheim, véritable point d’orgue de sa carrière artistique. L’artiste se réinvente encore. Des couleurs vives, des formes en graffiti et des nombres apparaissent dans ses toiles. 

Dans les années 70, Grilo s’installe à Madrid, définitivement. Elle continue son activité, ne cessant d’exposer et de montrer son travail.

Elle décède à Madrid le 24 août 2007, à l’âge de 90 ans. Grilo est à ce jour considérée comme l’une des plus importantes artistes latino-américaines du XXe siècle.

Reconsidered: Argentine Abstraction in the United States

Les artistes argentins Sarah Grilo (1919-2007) et José Antonio Fernández-Muro (1920-2014) ont apporté une contribution importante à l’abstraction mondiale. Faisant partie d’une génération d’artistes travaillant à Buenos Aires après l’émergence de l’art concret dans les années 1940, ce couple marié a apporté des contributions stylistiques distinctes qui ont contribué à l’expansion du genre. Leurs œuvres ont été présentées dans le monde entier et ils ont été les émissaires de l’avant-garde argentine lors d’expositions et de biennales importantes. Au sommet de leur gloire en Argentine, en 1962, Grilo et Fernández-Muro se sont installés à New York, où ils ont continué à repousser les limites de l’abstraction.

Peintures

Oeuvres de Sarah Grilo

Azul, 1958, huile sur toile, 130 x 97 cm

Azul

1958, huile sur toile, 130 x 97 cm

Sin título, 1978, huile sur toile, 130.2 x 161.9 cm

Sin título

1978, huile sur toile, 130.2 x 161.9 cm

Igual que siempre, 1973, technique mixte, 81.3 x 102.2 cm

Igual que siempre

1973, technique mixte, 81.3 x 102.2 cm

Untitled, années 70, huile sur toile, 46.4 x 55.2 cm

Untitled

Années 70, huile sur toile, 46.4 x 55.2 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Action, Gesture, Paint – Women Artists and Global Abstraction 1940–1970 »

2023, Kunsthalle de Bielefeld, Allemagne

« ESCRIBIR TODOS SUS NOMBRES – Spain’s female avant-garde from 1960 to today »

2023, Museo de Arte Contemporáneo Helga de Alvear, Cáceres, Espagne

« The Paths of Abstraction, 1957-1978 »

2023, Casa Milá, Barcelone, Espagne

« El paisaje invisible »

2023, Xippas, Punta del Este, Uruguay

« Works (1964 – 2002) »

2021, Xippas, Maisterravalbuena, Madrid, Espagne

« Indicios »

2021, Galerie Lelong & Co. Paris, France

« The City as Muse: Works by Lidya Buzio and Sarah Grilo »

2021, Cecilia de Torres, Ltd., New York, Etats-Unis

« Signografías »

2021, Galería Jorge Mara-La Ruche, Buenos Aires, Argentine

Récompenses

Prix Fundación Lorenzutti

1968, Salas Nacionales de Exposición, Subsecretaría de Cultura, Buenos Aires, Argentine

Premio Instituto Torcuato Di Tella

1961, Buenos Aires, Argentine

Premio Werthein de Pintura Argentina

1961, Galería Van Riel, Buenos Aires, Argentine

Bourse Guggenheim

1961, Guggenheim Foundation, New York, Etats-Unis

Publications

Vistas 6 : Sarag Grilo & José Antonio Fernández-Muro

2021, Mateo Fernández-Muro, Karen Grimson, Emireth Herrera, Megan Kincaid, Damasia Lacroze, Juan Gabriel Ramírez Bolívar, Andrea Carolina Zambrano, éditions Blanca Serrano Ortiz de Solórzano, Argentine

Sarah Grilo : Indicios

2021, Galerie Lelong & Co., Paris, France

18 litografias de artistas argentinos

1955, galeria Krayd, Buenos Aires, Argentine