Miguel Ángel Pareja (1908-1984)

Miguel Ángel Pareja (1908-1984)

Miguel Ángel Pareja (1908-1984)

Miguel Ángel Pareja (1908-1984) - Arte Latinoamericano Paris
© Archives Miguel Ángel Pareja

25 août 1908 – 27 juillet 1984, Montevideo, Uruguay

Peintre. Il naît à Montevideo, mais à l’adolescence, il s’installe dans la ville de Las Piedras, dans le département de Canelones, où il commence sa formation d’artiste avec Manuel Rosé et se lie d’amitié avec le sculpteur Germán Cabrera. En 1937, l’artiste voyage à Paris où il suit les cours de Roger Bissiére. Pareja voyage alors en Europe en 1954 pour suivre des cours à l’école de mosaïque et de céramique de Ravenne, en Italie. Dans cette institution, il a eu l’occasion de travailler avec des mosaïques byzantines et a introduit une technique qu’il a utilisée pour créer une peinture murale à l’usine à gaz en France.

En 1959, il rejoint le « Groupe des Huit », groupe d’artistes uruguayens, avec Lincoln Presno, Carlos Páez Vilaró, Raúl Pavlotzky, Alfredo Testoni, Américo Spósito, Oscar García Reino et Julio Verdié.

Il a été directeur de l’Escuela Nacional de Bellas Artes entre 1964 et 1972 et, avec ses élèves du Taller del Mosaico, il a peint des fresques dans plusieurs bâtiments de Montevideo. Ses élèves ont pu continuer à suivre ses cours au Taller Pareja de la Galería Aramayo de 1975 à 1980, puis dans son propre atelier de 1983 à sa mort.

Pareja décède le 27 juillet 1984 à Montevideo à l’âge de 76 ans. En 2016, un livre a été publié par la Fondation Pareja, consacré à l’héritage pédagogique de l’enseignant, « Miguel Ángel Pareja. Écrits sur l’art et l’éducation »

Apuntes : Miguel Ángel Pareja

Une présentation détaillée du travail du maître uruguayen par la Télévision Nationale Uruguayenne pour l’émission « Apuntes ».

TNU – Televisión Nacional Uruguay, est une chaîne de télévision uruguayenne. En tant que service public, elle propose une programmation pour tous les publics, axée sur l’information, le divertissement et la culture.

Peintures

Oeuvres de Miguel Ángel Pareja

Perico de Bastos , 1977, huile sur toile,<br />
80 x 53 cm

Perico de Bastos

1977, huile sur toile, 80 x 53 cm

Maternidad, 1949, huile sur panneau,<br />
82 x 54 cm

Maternidad

1949, huile sur panneau, 82 x 54 cm

Niño pescador, 1953, huile sur panneau, 70 x 45 cm

Niño pescador

1953, huile sur panneau, 70 x 45 cm

Bodegón, 1977, huile sur toile, 54 x 80 cm

Bodegón

1977, huile sur toile, 54 x 80 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Important collection of works by Great Uruguayan Masters »

2023, Juan E. Gomensoro, Punta del Este, Uruguay

« SP-Arte 2022 »

2022, Galería de las Misiones, Montevideo, Uruguay

« Miguel Ángel Pareja, the master of colour »

2018, Galería de las Misiones, Montevideo, Uruguay

« Miguel Ángel Pareja, una terio del color »

2015, Galería Sur, Montevideo, Uruguay

« Homenaje : No alcanza solo con pintar »

2010, Comuna Canaria, Club Solis de Las Piedras, Uruguay

« La abstracción de los 60 en Uruguay »

2006, Galería Sur, Montevideo, Uruguay

« La Memoria Inmediata una mirada al Arte Contemporáneo Uruguayo »

1999, Centro Municipal de Exposiciones, Montevideo, Uruguay

Récompenses

Prix d’acquisition

1957, XIe Salon municipal de Montevideo, Uruguay

Prix Banco República – Médaille de bronze

1953, XVIIe Salon national de Montevideo, Uruguay

Prix d’Acquisition

1945, VIème Salon Municipal de Montevideo, Uruguay

Publications

Miguel Ángel Pareja, Luz y materia

2021, Gabriel Peluffo Linari, BMR Productora Cultural, Montevideo, Uruguay

Miguel Ángel Pareja. Escritos sobre arte y educación

2016, Fundación Pareja, éditions El Torito, Uruguay

Amelia Peláez (1896-1968)

Amelia Peláez (1896-1968)

Amelia Peláez (1896-1968)

Amelia Peláez - Arte Latinoamericano Paris

© Ida Kar

5 janvier 1896, Yaraguay, Cuba – 8 avril 1968, La Havane, Cuba

Peintre. En 1915, sa famille déménage à La Havane, dans le quartier de La Vibora, afin de lui permettre un meilleur avenir. Amelia Peláez rentre d’ailleurs à l’école des Beaux-Arts San Alejandro à l’âge de 20 ans. Ses brillants résultats lui attirent aussitôt la sympathie de ses professeurs, dont l’éminent Leopoldo Romañach, peintre majeur de l’histoire artistique cubaine.

En 1924, elle expose ses peintures pour la première fois, et part pour l’Europe en 1927. La même année, Pelaez s’installe à Paris, puis voyage en Italie et en Espagne. A Paris, Amelia étudie à l’école de la Grande Chaumière, aux Beaux-Arts et à l’école du Louvre en 1931, élève assidue de Fernand Léger. Sa première exposition solo a lieu, en 1933, à la galerie Zak où ont également été exposés Pablo Picasso, Vasily Kandinsky, Marc Chagall et Amedeo Modigliani. Après une exposition en 1933, l’artiste retourne à Cuba. L’influence du cubisme et de Léger se fait sentir de plus en plus lorsqu’elle aborde la peinture murale.

Amelia Pelaez décède à La Havane en 1968, à l’âge de 72 ans. La même année, une rétrospective posthume de son travail a lieu. Elle reste à ce jour d’une grande influence dans la génération d’artistes d’avant-garde cubaine. Ses oeuvres les plus influentes sont exposées dans des musées de grande envergure comme le MoMa de New York ou le Musée National des Beaux-Arts de la Havane.

Amelia Peláez, vive en el imaginario del pueblo cubano

L’artiste Amelia Peláez, a exprimé dans son travail la vie quotidienne du Cubain et l’intimité de la maison, apportant à son travail la décoration et le sentiment de Cuba.

L’ACN diffuse plus de 50 000 informations par an sur différents supports : textes en espagnol, anglais, français et russe ; photographies, audio et vidéo, produits par un réseau de plus de 130 journalistes, photographes et autres professionnels expérimentés, répartis dans 16 correspondants sur l’île et son bureau central à La Havane.

Peintures

Oeuvres d’Amelia Peláez

Un jardin, 1945 Gouache sur papier 104 x 79 cm

Un jardin

1945, gouache sur papier, 104 x 79 cm

Nature morte, 1945 Gouache sur papier 73 x 73 cm

Nature morte

1945, Gouache sur papier, 73 x 73 cm

Nature morte aux fleurs, 1964 Huile sur toile 117 x 86 cm

Nature morte aux fleurs

1964, huile sur toile, 117 x 86 cm

Deux marguerites dans un vase, 1966 Huile sur toile 97 x 81 cm

Deux marguerites dans un vase

1966, huile sur toile, 97 x 81 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« I Paint My Reality: Surrealism in Latin America »

2020, NSU Art Museum, Fort Lauderdale, Etats-Unis

« Books & Artworks »

2020, Pan American Art Projects, Miami, Etats-Unis

« PINK Ranchos and Other Ephemeral Zip Codes »

2019, Art Museum of the Americas, Washington D.C, Etats-Unis

« Lydia Cabrera and Édouard Glissant : Trembling Thinking »

2019, Americas Society Upper East Side, New York, Etats-Unis

« Summer Show »

2018, Gary Nader Gallery, Miami, Etats-Unis

« La República vista por sus artistas / The Republic through the Eyes of its Artists »

2017, PAAP, Pan American Art Projects, Miami, Etats-Unis

« Pan American Modernism: Avant Garde Art in Latin America and the United States »

2017, Foosaner Art Museum, Melbourne, Etats-Unis

« Constructivist Dialogues in the Cuban Vanguard »

2016, Galerie Lelong & Co., New York, Etats-Unis

« Amelia Peláez: The Craft of Modernity »

2013, Pérez Art Museum de Miami (PAMM), Etats-Unis

« Latin American Masters of Today and Tomorrow »

2011, ArtSpace, Virginia Miller Galleries, Miami, Etats-Unis

Récompenses

Troisième prix de sculpture

1973, Salon des professeurs et instructeurs d’arts plastiques, Escuela San Alejandro, La Havane, Cuba

Ordre national « 30 ans consacrés à l’art »

1968, La Havane, Cuba

Prix d’acquisition

1964, Salon national de la peinture et de la sculpture, Musée national des beaux-arts, La Havane, Cuba

Prix d’acquisition

1962, Salon national de la peinture et de la sculpture, Musée national des beaux-arts, La Havane, Cuba

Prix d’acquisition Peinture, sculpture et gravure

1959, Salon national de la peinture et de la sculpture, Musée national des beaux-arts, La Havane, Cuba

Prix du mérite

1956, VIIIe Salon national de la peinture et de la sculpture, La Havane, Cuba

Prix d’art

1938, IIe Exposition nationale de peinture et de sculpture, Castillo de la Fuerza, La Havane, Cuba

Prix d’art

1935, Exposition nationale de peinture et de sculpture, La Havane, Cuba

Publications

Amelia Peláez: The Craft of Modernity

2013, Rene Morales, Ingrid S. Elliott, PAMM Published

Amelia Peláez : Cerámica

2008, Maria Elena Jubrias, Amelia Pelaez, éditions Vanguardia

Pintores Cubanos : Amelia Pelaez

1990, Alejandro G. Alonso, éditions ‎Letras Cubanas, La Havane, Cuba

Pintura Cubana Contemporanea, Amelia Pelaez (1896-1968)

1980, éditions ‎Grafica La Habana, Cuba

Gina Pellón (1926-2014)

Gina Pellón (1926-2014)

Gina Pellón (1926-2014)

Gina Pellón - Arte Latinoamericano Paris

© inCUBAdora

26 décembre 1926, Cumayanagua, Cuba – 27 mars 2014, Issy-les-Moulineaux, France

Peintre. Attirée par la peinture, Gina Pellón commence des études d’art à l’école San Alejandro, prestigieux établissement où bon nombre d’artistes s’y sont formés. Elle obtient son diplôme en 1954 puis enseigne à l’Institut Polytechnique de Velado en 1957. Pellón commence à peindre et expose pour la première fois en 1953 au Salon National, lieu privilégié de peintres célèbres. Ce lieu avant-gardiste va beaucoup influencer l’artiste qui change radicalement de style pictural. Sa carrière en Europe a été féconde : nombreuses expositions à Paris, Lausanne, Amsterdam, Bruxelles, Toulouse, à Silkeborg (Danemark) et à Larvik (Norvège). Elle expose également à Miami, New York, Caracas entre autres. Gina Pellón a été influencée par l’expressionnisme.

Elle s’installe à Paris en 1959, et fait la connaissance de Pablo Picasso et de Wifredo Lam. L’art de Pellón a connu des mues diverses. Elle intègre pendant un temps le groupe d’artistes COBRA, avant d’aboutir à de l’expressionnisme saturé de couleurs vives, qui dessinent des formes, des hommes et des femmes, surtout. Parallèlement à son activité de peintre, elle publie des poèmes.

Elle s’éteint le 27 mars 2014 à Issy-les-Moulineaux, à l’âge de 88 ans. Sa carrière en Europe a été féconde : nombreuses expositions à Paris, Lausanne, Amsterdam, Bruxelles, Toulouse, à Silkeborg au Danemark et à Larvik en Norvège.

Gina Pellón en Paris

Réalisateur : Ricardo Vega

Autre volet de la série « Un pintor, un cuadro » de Ricardo Vega sur Gina Pellón.

La carrière artistique de Pellón débute en 1953 avec une exposition au Salon soutenu par le Cercle des beaux-arts, repaire d’académiciens et de peintres reconnus, ouvert aussi à l’avant-gardisme. Gina Pellón prend tout de suite une direction novatrice. En 1959, elle décide de venir en France. 

 

Peintures

Oeuvres de Gina Pellón

Suspicion, 1980 Huile sur toile 92 x 73 cm

Suspicion

1980, Huile sur toile, 92 x 73 cm

La nuit en surface, 1990 Huile sur toile 74 x 91 cm

La nuit en surface

1990, huile sur toile, 74 x 91 cm

Sans titre, 1980 Huile sur toile 147 x 114 cm

Sans titre

1980, Huile sur toile, 147 x 114 cm

Clair de lune, 2010 Technique mixte 163 x 130 cm

Clair de lune

2010, technique mixte, 163 x 130 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Important Cuban Artworks: Volume 12 »

2015, Cernuda Arte, Miami, Etats-Unis

« Group Show Of Modern & Contemporary Art »

2014, Cernuda Arte, Miami, Etats-Unis

« Important Cuban Artworks, Volume Eleven »

2014, Cernuda Arte, Miami, Etats-Unis

« Summer Show »

2010, Galerie Moderne Silkeborg, Silkeborg, Danemark

« La Barbacoa: Group Show from Important Cuban Artworks, Volume Eight »

2010, Cernuda Arte, Miami, Etats-Unis

« La Barbacoa, Group Show of Contemporary Cuban Art »

2010, Cernuda Arte, Miami, Etats-Unis

« Joyas Latinoamericanas »

2009, ArtSpace/Virginia Miller Galleries, Miami, Etats-Unis

« 10 Artists Showing Small Works »

2008, Galerie Moderne Silkeborg, Silkeborg, Danemark

Récompenses

Premio Herencio

2008, Asociación Herencia Cultural Cubana, La Havane, Cuba

Publications

Gina Pellón in The Rodríguez Collection

2020, Gina Pellón, Henry Ballate, Kendall Art Center, Miami, Etats-Unis

Gina Pellón Dressed of Waters : The monumental proportions of a little piece

2020, Gina Pellón, Henry Ballate, Kendall Art Center, Miami, Etats-Unis

Gina Pellón

1999, Gina Pellón, éditions dell’Aurora, Italie

Gina Pellón, rétrospective

1999, Gina Pellón, éditions Musées Municipaux, France

Rolando Peña (1942)

Rolando Peña (1942)

Rolando Peña (1942)

Rolando Peña (1942) - Arte Latinoamericano Paris

© Guillermo Ramos Flamerich

1942, Caracas, Vénézuela

Plasticien. Rolando Peña étudie l’architecture et le design à l’Université Centrale du Venezuela, et rejoint la troupe de théâtre de l’école en 1963. En 1965, il réalise des shows multimédia avant-gardistes « Testimonio » et « Homenaje a Henry Miller », avec danse, théâtre, films, projections. Ses travaux font grand bruit dans la capitale vénézuélienne.

Son éducation est polyvalente : il suit des cours de design à la Faculté d’Architecture & d’Urbanisme de l’ Université centrale du Venezuela (1963-65) et suit des cours de danse à la Martha Graham Dance School entre 1963 et 1965.

Il commence en 1980 à utiliser ce qui sera sa marque de fabrique : l’univers du pétrole. Pour lui, le pétrole est le symbole politique et financier du Venezuela, détenteur d’espoirs et de désillusions, source de vie et de mort. Il réalise la même année l’Oil Tower, un empilement de tonneaux dorés à Caracas. Il enregistre le film « Dialogue avec Che » qui traite de la vie de Che Guevara et est réalisé par José Soltero en 1997. 

Suite à son succès, Rolando Peña obtient le célèbre prix Guggenheim en 2009. Il réside actuellement à Paris.

Il est surtout connu comme l’une des « superstars » d’Andy Warhol, et il a participé à un certain nombre de films de la Factory. On le surnomme « Le Prince Noir » ou « Principe Negro » en raison de son obsession du pétrole !

Entretien avec Rolando Peña

Réalisateur : Campus de l’UCV

Un entretien précieux du « Prince Noir » de l’art contemporain latino-américain, Rolando Peña. L’héritage artistique de Peña découle de la manière dont il aborde les préoccupations sociales, politiques et pertinentes. En faisant ressortir les limites entre sa pratique artistique et son existence quotidienne, Peña, l’un des artistes conceptuels les plus intenses d’Amérique latine, fusionne le studio, le laboratoire, l’environnement et la rue, comme un espace essentiel pour créer l’une des icônes uniques de l’art contemporain, le baril d’or.

 

Peintures

Oeuvres de Rolando Peña

Le modèle standard de la matière II, 1999 Image numérique 150 x 100 cm

Le modèle standard de la matière II

1999, Image numérique, 150 x 100 cm

Mandala Petroleo, 2009 Technique mixte 100 x 100 cm

Mandala Petroleo

2009, technique mixte, 100 x 100 cm

Le modèle standard de la matière, 1999 Installation multimédia interactive

Le modèle standard de la matière

1999, Installation multimédia interactive

Feu sacré, 2000 Image numérique 150 x 200 cm

Feu sacré

2000, Image numérique, 150 x 200 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

ARCO 2020

2020, Baró Galeria, Madrid, Espagne

« Performa19 at WhiteBox Harlem: From Weimar to Taipei »

2019, Whitebox, New York, Etats-Unis

Pinta Miami 2018

2018, O. Ascanio Gallery, Miami, Etats-Unis

« Big Bang « 

2017, Connect Now Room, Art Connection Foundation, Miami, Etats-Unis

« Rolando Peña: Black Gold »

2016, Museum of Contemporary Art (MOCA), Miami, Etats-Unis

« Mene Digital (1987-2015) »

2015, Universidad Católica Andrés Bello (UCAB), Caracas, Venezuela

« Oro Negro »

2015, Centro de Bellas Artes de Maracaibo, Venezuela

« New Territories: Laboratories for Design, Craft and Art in Latin America »

2014, Museum of Arts and Design, New York, Etats-Unis

Récompenses

Prix Pedro Ángel González

2002, VIII Salón Distrital de Artes Plásticas Pedro Ángel González, Caracas, Venezuela

Prix de la Biennale

1993, VI Bienal Francisco Narváez, el Harijs Liepins, LI Salón Arturo Michelena, Caracas, Venezuela

Prix de la Biennale

1985, XVIe Biennale internationale d’art graphique, Ljubljana, Slovénie

Prix CAPS

1982, Creative Artits Public Service, New York, Etats-Unis

Prix du Festival

1977, I Festival Internacional de Cine de Vanguardia Súper-Ocho, Caracas, Venezuela

Publications

Rolando Peña : Welcome to My Art World

2022, Karla K Gómez, Humberto Valdivieso, Gregory Battcock, Alfredo Boulton, autoédition de Rolando Peña

Rolando Peña : El Modelo Estándar de la Materia, Tributo al siglo XX

1999, Fernando Florez Castro, Claudio Mendoza, Instituto Venezolano de Investigaciones Científicas IVIC, Vénézuela

Rolando Peña : Mene Digital

1993, Rolando Peña, IBM de Venezuela, Caracas

Alicia Penalba (1913-1982)

Alicia Penalba (1913-1982)

Alicia Penalba (1913-1982)

Alicia Penalba - Arte Latinoamericano Paris

© Vladimir Sichov

7 août 1913, San Pedro, Argentine – 4 novembre 1982, Paris

Sculptrice. Alicia Penalba passe son enfance au Chili, en Patagonie et dans les Andes. La sévérité et le conservatisme de sa famille la pousse à partir à l’âge de 14 ans. Elle obtient un petit travail de secrétaire pour subvenir à ses besoins, et suit en parallèle des cours de dessin. Penalba entre à l’école des Beaux-Arts de Buenos Aires en 1930, et en sort diplômée.

Une bourse du gouvernement français lui est donnée en 1948, elle s’installe à Paris et suit le cursus gravure de l’école des Beaux-Arts. Sa situation financière est difficile, mais elle bénéficie de l’aide de ses amis Paul Eluard ou Louis Aragon. Matisse, impressionné par son talent, réalise même un portrait d’elle. C’est en 1951 qu’Alicia Penalba crée ses premiers travaux sous l’influence de l’atelier d’Ossip Zadkine : une série de « totems », des sculptures d’inspiration végétale. Le galeriste Claude Bernard la remarque à l’époque et l’expose régulièrement dans ses locaux, ce qui permet à Penalba de connaîtres ses premiers succès commerciaux.

Elle détruit ses précédents travaux et se rapproche de plus en plus d’une sculpture non-figurative, toujours en bronze. Ses travaux se trouvent dans la plupart des parcs européens.

Alicia Penalba meurt lors d’un accident de voiture en 1982, à l’âge de 69 ans. Elle fait partie des rares femmes à s’être imposé dans le milieu de la sculpture avec détermination, récoltant des éloges de la part de sculpteurs reconnus comme Émile Gilioli. Elle fait l’objet d’une rétrospective remarquée en 2016 au musée d’Art latino-américain de Buenos Aires.

Alicia Penalba. Escultora

Réalisateur : MALBA

La commissaire Victoria Giraudo commente certains des aspects saillants de la carrière d’Alicia Penalba et de son exposition actuelle au MALBA.

Le Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires ou MALBA, en français musée d’art latino-américain de Buenos Aires est un musée argentin hébergeant la collection d’Eduardo F. Costantini, président de la fondation qui porte son nom et qu’il fonda.

Peintures

Oeuvres d’Alicia Penalba

Verso, 1956 Bronze 42 x 31 x 27 cm

Verso

1956, bronze, 42 x 31 x 27 cm

Sans titre, 1976 Bronze et marbre 43 x 39 x 23 cm

Sans titre

1976, Bronze et marbre, 43 x 39 x 23 cm

Le voyageur des nuits, 1960 Bronze 24 x 178 x 32 cm

Le voyageur des nuits

1960, bronze, 24 x 178 x 32 cm

Sans titre, 1959 Technique mixte 46 x 43 x 30 cm

Sans titre

1959, technique mixte, 46 x 43 x 30 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Paris et nulle part ailleurs »

2023, Musée de l’histoire de l’immigration, Paris, France

« Changes »

2022, MUMOK, Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig, Vienne, Autriche

« Alicia Penalba : an Art rich in meaning »

2022, Galerie Jean-Marc Lelouch, Paris, France

« Alicia Penalba : le langage des formes »

2021, Galerie A&R Fleury, Paris, France

« 20th Century Women »

2021, Bechtler Museum of Modern Art, Charlotte, Etats-Unis

« Manos a las obras »

2021, MAMAN Fine Art Gallery, Miami, Etats-Unis

« Alicia Penalba: Sculptures »

2017, Musée d’art latino-américain de Buenos Aires, Argentine

« Pas de mur pour l’art! »

2016, Galerie Thessa Herold, Paris, France

« Art construit – Art Abstrait »

2014, Galerie Michèle Broutta, Paris, France

Récompenses

Prix Konex

1982, Fundacion Konex, Buenos Aires, Argentine

Publications

Alicia Penalba – Paris Après-Guerre

2022, Victoria Giraudo, Fage éditions, France

Alicia Penalba, vers l’envol

2021, Michel Jörn Merkert, éditions Cohen&Cohen, Paris, France

Alicia Penalba

2019, Galerie Jean-Marc Lelouch, Paris, France

Alicia Penalba – Oeuvre sculptée

1977, Michel Jörn Merkert, éditions Carmen Martinez, France

Alicia Penalba

1977, Musée d’art moderne de la ville de Paris, France

Alicia Penalba

1960, Musée d’art moderne de la ville de Paris, France