6 septembre 1921, Paris, France – 13 juin 2000, Créteil, France

Peintre. Quelques mois après sa naissance à Paris, sa famille s’installe au Chili. Enrique Antúnez Zañartu apprend l’art en autodidacte : il se concentre sur la peinture et le dessin. De retour au Chili en 1938, il s’établit officiellement comme artiste. En 1944, Zañartu part pour New York pour étudier à l’atelier 17, devenant progressivement le directeur associé du studio en 1949, et celui de Paris de 1950 à 1957. C’est après ce voyage aux Etats-Unis, qu’il décide de prendre le nom de sa mère comme nom d’artiste pour se distinguer de son frère Nemesio Antúnez. Il enseigne alors l’impression, la peinture et le dessin dans de prestigieuses institutions.

Il gagne en 1958 le Guggenheim International Award, et le Critics Award à Santiago du Chili en 1963. L’artiste expose alors partout dans le monde: Brésil, Venezuela, Lima, Paris, Berlin et Cuba. On le retrouve dans beaucoup de collections privées et musées internationaux.

L’art de Zañartu était abstrait : il créait une certaine tension entre les formes organiques et les objets, dans un climat mélancolique et aride, inspiré des paysages chiliens. L’emploi de couleurs franches et des lignes appliquées avec précision, forment des figures de conception suggestives.

Il décède à Créteil le 13 juin 2000, à l’âge de 80 ans.

D21 Proyectos de Arte partage un résumé de l’exposition « Rencontre » de l’artiste Enrique Zañartu. Dans la vidéo, l’on voit de manière chronologique et synthétisée les étapes importantes de l’artiste, les données connexes et le contexte artistique, ainsi que revoir l’exposition virtuelle montée dans la galerie D21.

D21, fondé en octobre 2009, est un centre indépendant de création, de production et de diffusion d’arts visuels et de poésie. Des expositions virtuelles y sont régulièrement proposées.

Enrique Zanartu – Retrospectiva 1946 – 1993

1994, Tomas Andreu Galeria de Arte, Santiago du Chili

Chile 1959 : Representacao do Chile

1959, Antonio R. Romera, Víctor Carvacho, Escuela Nacional de Artes Gráficas, Santiago du Chili

Catalogue de l’exposition des oeuvres d’Enrique Zanartu

1955, Hubert Juin, Jacques Charpier, Max Clarac-Serou, Galerie du Dragon, Paris, France

Mythologie du Vent

1955, Jacques Charpier, Éditions du Dragon, Paris, France

1942, Nuevo Laredo, Mexique – 2023, Paris, France

Peintre. Il étudie à l’École Nationale des Arts Plastiques de Mexico puis à l’Académie des Arts Graphiques de Cracovie en Pologne. Eduardo Zamora a fait partie du groupe de peintres Magie-Image, composé de Mario Murua et de Heriberto Cogollo, connu pour ses interactions avec le peintre Roberto Matta. Ses peintures racontent des histoires de la vie quotidienne, non sans une étonnante symbolique caché dans tous les recoins de ses oeuvres.

Ses tableaux sont emprunts de la mythologie et des croyances mexicaines. Zamora transforme la réalité en saynettes symboliques de son pays natal. Son univers est volontiers fantasmagorique et onirique, où souffrance, misère et beauté cohabitent. Zamora transforme la réalité brutale de l’existence en théâtre du monde avec une sensualité latino-américaine exacerbée.

« Je n’arriverai jamais plus, dans la réalité, là où m’emmènent mes tableaux. Avec eux, j’arrive à ce pays auquel je rêve… Le Mexique, c’est comme une femme qui m’attend, comme une amante, comme une mère qui m’attend. C’est la chose la plus précieuse que je possède. »

Citation de l’artiste

L’artiste vit et travaille à Paris. Il est possible de retrouver ses oeuvres à la galerie Duchoze. En 2022, la collégiale Saint-Pierre-la-Cour expose une vingtaine des oeuvres de l’artiste.

Il s’éteint le 9 avril 2023 à l’âge de 81 ans. Auparavant, l’Institut Culturel du Mexique avait exposé avec succès les « Ironies oniriques » de l’artiste.

La cité des artistes du Mans propose aux artistes une vente aux enchères avec le magazine Artention et le commissaire priseur Aymeric Rouillac soutenue par Lefranc Bourgeois. Elle organise des ventes en ligne et au FIAA (Fonds International d’Art Actuel). Le jury c’est celui qui avait la sélection pour 2020, renouvelé chaque année.

Eduardo Zamora y a été invité, et a exposé à la Collégiale St Pierre la Cour.

1930 – 1964, La Havane, Cuba

Peintre. Peu de choses sont sues sur son passé, à part qu’il était issu d’un milieu pauvre n’arrivant pas à comprendre son intérêt pour la peinture. Résolu à se faire un nom, il étudie à l’école San Alejandro et obtient son diplôme en 1956.

Les animaux, les formes humaines et mécaniques, et surtout les cafetières abondent dans ses œuvres. Ces formes fantastiques étaient toujours affublées de roues. Cette particularité s’explique par sa profession de chauffeur de bus qu’il exerçait par défaut à Cuba, pour subsister à côté de sa profession de peintre.

Après la révolution cubaine de 1959 et conscient qu’il doit évoluer, il quitte la Havane. En 1963, il voyage à travers l’Europe et expose ses œuvres dans de grandes galeries à Paris, Amsterdam, Rotterdam et Bruxelles aux côtés de Roberto Matta et Yves Tanguy. Acosta León est vite décrit comme étant la grande révélation surréaliste de 1964. Son style est fortement inspiré du surréalisme et exprime la douleur et la lutte qu’il a connues pendant une grande partie de sa vie. On a souvent comparé son travail à l’artiste Wols. Acosta León a reçu durant sa brève carrière plusieurs prix lors de salons de peinture nationaux et de concours d’affiches, comme la 2ème Biennale d’art interaméricaine de Mexico, en 1960.

L’artiste connaît une fin tragique. L’année 1964 de retour d’un voyage en Hollande, atteint d’un cancer, il se jette du bateau qui le ramenait chez lui. Il avait 44 ans. Son décès brusque plonge le milieu artistique cubain dans un deuil éprouvant mais salutaire. En effet, son oeuvre méconnue connaît une résurgence plusieurs années après sa mort et il est enfin reconnu aujourd’hui comme l’un des plus grands peintres cubains de sa génération.

Luis Zárate, artiste oaxacien de Santa Catarina Cuanana. Il a été formé à l’École nationale supérieure des arts de Paris et à l’Altelier 17. Il est l’un des peintres oaxaquiens les plus remarquables du pays et jouit d’une renommée internationale.

Arte Sublime Mexico est un groupe de gestionnaires culturels, d’artistes et d’entrepreneurs du Mexique et d’Espagne, qui ont décidé en 2017 d’investir dans les principes directeurs qui promeuvent, diffusent et sauvegardent le patrimoine culturel mondial.

Alternativa Oaxaca février 2021

2021, magazine, journalisme indépendant de Vanguardia, Mexique

Arrebato de hojas

2019, Luis Zárate, autoédition, Oaxaca, Mexique

Luis Zarate, las oscilaciones del imaginario

1999, Lelia Driben, Musée d’Art Contemporain de Oaxaca, Mexique

Correspondencias-Nagual-Tierra

1981, livre-objet, Centre Culturel Mexicain, Paris, France

16 août 1886 – 22 septembre 1946, Victoria de Durango, Mexique

Peintre. Il est issu d’une famille bourgeoise aisée qui l’encourage moralement et financièrement dans la voie artistique. Ángel Zárraga fait de nombreuses connaissances dans le milieu artistique à l’Ecole Nationale Préparatoire de Mexico et étudie à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts. Sa famille, consciente de sa chance, le laisse voyager en Europe en 1904, où il visite l’Espagne, l’Italie et la France, et où il expose pour la première fois. Zárraga en profite pour visiter l’Académie Royale des Sciences et des Arts en Belgique.

En 1906, l’artiste laisse quelques unes de ses toiles au musée du Prado à Madrid, et participe à la célèbre Biennale de Venise en 1909. Il s’installe à Paris en 1911, mais devrait quitter brièvement la ville durant la Première Guerre Mondiale. Après 1921, le travail de Zárraga est très influencé par Cézanne et Giotto. Inspiré par les Années Folles, son travail connaît une évolution notable. Son style est influencé par le style européen, mais emprunt de ses racines mexicaines avec l’importance du mysticisme et des symboliques. Zárraga ne s’arrête pas à un sujet en particulier, et peint sur divers thèmes comme le football, les scènes religieuses, et des natures mortes. Il peint également des muraux au Château de Vert-Coeur et à la Cité Universitaire de Paris.

Après trente ans passés en Europe. Ángel Zárraga retourne au Mexique en 1941. Il est sollicité de toutes parts par les institutions mexicaines pour divers commande. Affaibli par la maladie, l’artiste meurt d’une pneumonie en 1946 à l’âge de 60 ans. Il est considéré comme le véritable « père » de l’art latino-américain contemporain. Son style pictural est présenté à raison comme le « pont » entre la culture européenne et les influences latines.

Dans cette œuvre, le peintre de Durango Ángel Zárraga a représenté des femmes fortes à la musculature masculine. Les protagonistes sont sa femme Jeannette Ivanoff, Hennrriete Comte et Théresè Renault, membres des Sportives de Paris, l’équipe qui a remporté la première coupe de football féminin en France en 1922.

La collezione Gelman : arte messicana del XX secolo. Frida Kahlo, Diego Rivera, Rufino Tamayo, Marfa Izquierdo, David Alfaro Siqueiros, Angel Zárraga

2017, Gioia Mori, éditons Skira, Venise, Italie

Ángel Zárraga. El sentido de la creación

2014, Museo del Palacio de Bellas Artes. INBAL, Fundación Mary Street Jenkins

Ángel Zárraga. Primer realista mexicano del siglo XX.

2006, Gobierno del Estado de Durango, Mexique

Ángel Zárraga

1990, María Luisa López Vieyra, Museo Nacional de Arte, Mexico, Mexique

Zárraga

1997, Luis Mario Schneider, Paulette Patout, Elisa Garcia Barragan, Maria Luisa Novelo, Salvador Elizondo. éditions Bital, Mexico, Mexique

Ángel Zárraga

1995, Antonio Luna Arroyo, éditions Salvat

Art of Angel Zárraga, A Modern Primitive Volume 28

1913, Wallace Thompson, Facsimile Publisher