1932, Bogota, Colombie

Plasticienne. Elle grandit dans une famille religieuse traditionnelle avec 5 sœurs et 2 frères, entretenant une relation privilégiée avec sa mère aimante et attentionnée. Après avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, elle a obtenu, en 1951-52, un diplôme en conception architecturale au Colegio Mayor de Cundinamarca à Bogota.

En 1954, elle se rend à New York, aux États-Unis pour étudier l’anglais à l’Université Columbia. À partir de 1954, elle déménage et étudie l’art de la fibre à Cranbrook Academy of Art à Bloomfield Hills, Michigan. Lors d’un passage en Irlande pour participer à une conférence du WCC, Olga rencontre Lucie Rie, une céramiste britannique qui a inspiré l’insertion d’or dans les tapisseries. Au début des années 1970, l’artiste et son époux Jim Amaral, s’installent à Barcelone puis à Paris. Ils visitent la Grèce, l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique, la Suisse, la Suède et l’Angleterre. Ils établissent des contacts avec les centres d’art européen. Ils retournent à Bogota, visitent différentes régions de la Colombie, puis retournent en France, au milieu d’expositions, de travail et de nouvelles amitiés. Un autre voyage important pour l’artiste est son voyage au Japon. 

De Amaral est principalement connue pour ses œuvres abstraites à grande échelle réalisées au moyen de fibres et couvertes d’or ou d’argent. En raison de sa capacité à concilier les préoccupations locales avec l’évolution de la situation internationale, elle est devenue l’une des rares artistes d’Amérique du Sud internationalement connue pour son travail de la fibre au cours des années 1960 et 1970.

Une conversation avec l’artiste colombienne dans son atelier de Bogota, au cours de laquelle elle parle sans détour de sa relation émotionnelle avec la lumière, la couleur et l’espace. La carrière de l’artiste colombienne pionnière Olga de Amaral remonte aux années 1950, lorsqu’elle a commencé à réaliser des sculptures abstraites à partir de textiles. Depuis, elle n’a cessé de produire des variations chatoyantes de ces pièces. La majorité des œuvres contemporaines de de Amaral sont composées de lin, d’or, de papier et de gesso. 

Olga de Amaral

2022, Hans Ulrich Obrist, Lisson Gallery, New York, Etats-Unis

Olga de Amaral : To Weave a Rock

2020, Arnoldsche Verlagsanstalt, Anna Walker, Laura Mott, Museum of Fine Arts Houston, Etats-Unis

Olga de Amaral : Places

2012, Olga de Amaral, Nohra Haime Gallery, New York, Etats-Unis

Olga de Amaral : El Manto de la Memoria

2000, Olga de Amaral, Zona Ediciones, Montevideo, Uruguay

1939, Guarico, Vénézuela – 2022, Paris, France

Plasticien, poète et musicien. Cesar Andrade étudie à l’école des Arts Plastiques de Barquisimeto puis devient professeur d’art à l’école d’Acarigua en 1964. Après plusieurs voyages à travers l’Europe, il s’installe à Paris en 1968.

Cesar Andrade y côtoie les critiques d’art Frank Popper et Jean Cassou dans leurs cours d’art contemporain. Il fait partie de l’art cinétique avec sa série intitulée « Linigramas« , exposée en 1969, le même mouvement artistiques que d’autres artistes comme Carlos Cruz-Diez ou Julio Le Parc.

L’on peut deviner dans l’ensemble de son travail les influences notables des expérimentations géométriques de Mondrian et de l’art Optique de Soto. Les distribution des clous composant ses œuvres sont les indications des pleins et des vides de ses compositions. Les vides et les pleins occupés par la présence des clous forment une problématique intéressante sur l’art optique. L’œil du spectateur devient surpris par cette réflexion induite par un clou, occupant l’espace comme seul maître.

Il s’éteint à Paris en 2022 à l’âge de 83 ans.

« Faire la découverte d’une oeuvre comme celle de César Andrade est particulièrement réconfortant. Elle est réalisée avec le minimum de moyens, une mise en oeuvre rigoureuse, un langage épuré et efficace dans ses propos […]. »

Carlos Cruz Diez

Un entretien très touchant avec l’artiste, musicien, poète et écrivain César ANDRADE, qui est l’un des artistes les plus importants du mouvement d’art optique et cinétique en France. Il revient sur son parcours, dans cette courte vidéo, depuis sa genèse dans l’art, jusqu’ aux raisons de sa venue à Paris… Puis il se confie sur quelques une de ses « linigramas » et de ses oeuvres plus récentes.

Todo El Canto (antología poética 1959-1986)

2016, Cesar Andrade, Fundación Editorial El Perro y la Rana