Pablo Reinoso (1957)

Pablo Reinoso (1957)

Pablo Reinoso (1955)

Pablo Reinoso - Arte Latinoamericano Paris
© Felicitas Casillo

8 mars 1955, Buenos Aires, Argentine

Sculpteur. Reinoso bricole déjà des petits objets à l’âge de 6 ans, réalise sa première sculpture à 13 ans, et son premier banc-sculpture à 15 ans. Une bourse d’études du gouvernement argentin lui permet d’aller étudier le marbre de Carrare, le faisant échapper à la dictature qui se met alors en place à cette époque.

Il s’installe à Paris en 1978 et suit des cours de design. Puis, dans les années 90, l’artiste travaille en tant que designer et consultant en communication. Les bancs Spaghetti restent sa marque de fabrique: les lattes composant le banc sont courbées afin de créer des lianes qui s’entremêlent seules ou qui interagissent avec d’autres bancs.

Chez Reinoso, la matière veut quitter sa forme modifiée pour retourner à sa forme originelle. Il met en scène des bancs qui redeviennent branches qui poussent et grimpent.

Le Domaine national de Chambord a invité l’artiste franco-argentin  pour une résidence artistique. Une importante exposition, “Débordements. Pablo Reinoso” s’est tenue au château et dans les jardins jusqu’au 4 septembre 2022.

Pablo Reinoso, sculpteur-designer at work

Réalisateur : IDEAT

Franco-Argentin, sculpteur-designer, gérant d’entreprise mais surtout artiste, à 62 ans, Pablo Reinoso multiplie les casquettes.

À l’occasion de la publication d’un livre rétrospective d’une carrière déjà bien remplie et pourtant loin d’être terminée, il nous a ouvert les portes de son atelier parisien pour nous parler de son travail au quotidien, entre feuilles de dessins, sculptures en métal ou mobilier en bois massif. Rencontre.

Peintures

Oeuvres de Pablo Reinoso

TH 09 05, 2009 Bois Dimensions variables

TH 09 05

2009, bois, dimensions variables

Conjoint poilu, 2009 Installation pour la Docks Air Fair de Lyon Dimensions variables

Conjoint poilu

2009, installation pour la Docks Air Fair de Lyon, dimensions variables

Garabatos, 2010 Acier 950 x 320 x 210 cm

Garabatos

2010, acier, 950 x 320 x 210 cm

Garabatos, 2010 Acier 950 x 320 x 210 cm

Garabatos

2010, acier, 950 x 320 x 210 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Pablo Reinoso »

2022, Galerie Xippas, Paris, France

« Débordements »

2022, Château de Chambord, France

« Uprooted »

2022, Galerie Xippas Punta del Este, Genève, Suisse

« Trames »

2021, Galerie Xippas, Genève, Suisse

« A New Frame of Mind »

2021, Galerie Baronian Xippas, Knokke, Belgique

« Pablo Reinoso »

2020, Waddington Custot Gallery, Londres, Royaume-Uni

« Supernature »

2019, commissaire Jérôme Sans, Polygone Riviera, Cagnes-sur-mer, France

« Desde el otro Lado »

2019, commissaire Diane Wechsler, BienalSur, Muntref, Hôtel des immigrants, Buenos Aires, Argentine

Récompenses

Prix Konex : Sculpture & Objet

2012, Fondation Konex, Buenos Aires, Argentine

Premio Marcelo De Ridder

1976, Museo Nacional de Bellas Artes, Buenos Aires, Argentine

Publications

Pablo Reinoso : Débordements

2022, Mathilde Rouiller, Camille Bardin, Henri-François Debailleux, In Fine Éditions D’art

Pablo Reinoso

2017, Michel Serres, Gérard Wajcman, Henri-François Debailleux, éditions Five Continents, Milan, Italie

Pablo Reinoso : un monde renversé

2015, Jacques-Alain Miller, Judicaël Lavrador, Yann Pereau, Jérôme Sans,Beaux Arts Éditions

Pablo Reinoso

1992, Centro Cultural Recoleta, éditions Afaa (Association Française D’action Artistique), Buenos Aires, Argentine

Pablo Reinoso : Sculptures

1985, Galerie Daniel Gervis, Paris, France

Jack Vanarsky (1936-2009)

Jack Vanarsky (1936-2009)

JACK VANARSKY (1936-2009)

Jack Vanarsky - Arte Latinoamericano Paris

© Michel Lunardelli

18 avril 1936, General-Roca, Patagonie – 15 février 2009, Paris

Sculpteur. Il naît dans une famille d’origine lithuanienne et biélorusse. A l’adolescence, Varnasky part pour Buenos Aires pour suivre des études secondaires dans le Colejio Nacional de Buenos Aires, puis d’Architecture à l’Université de Buenos Aires. En 1962, Vanarsky s’installe définitivement à Paris. Il crée en 1965 ses premiers mobiles figuratifs. C’est lui qui est à l’origine du « Livremonde » au pavillon français de l’Exposition Universelle de Séville en 1992. Vanarsky fait du mouvement sa priorité car toutes ses sculptures bougent. Elles représentent des mains, des pieds, des oreilles, des visages. 

 » L’artiste, grand maître de son style, nous fait rêver à des apocalypses douces et à de souples tremblements sur l’échelle de Richter de notre imaginaire. »

Pierre Restany

Il décède en 15 février 2009 à Paris, à l’âge de 73 ans. Durant sa carrière, Jack Vanarsky n’aura de cesse de « déborder » de l’abstraction de l’art cinétique pour proposer une nouvelle lecture : des formes constituées de lamelles jouant subtilement avec le mouvement. Un film sur son oeuvre lui est consacré : AnimaLamina, de Marie Binet, sorti en 2007. 

LivreMonde 2 – Jack Vanarsky

Réalisatrice : Marie Binet

Extraits du film de Marie Binet sur le « Livremonde » Sculpture animée de Jack Vanarsky, commandée pour le Pavillon de France de l’Exposition Universelle à Seville, 1992. Jack Vanarsky commente les pages retraçant les codex aztèques, les débuts de l’imprimerie, et l’Homme de Vitruve.

Marie Binet a réalisé plus de 45 films documentaires pour la télévision, sur l’art, le cinéma, le théâtre, enquête et grands reportages. En 2017, elle a fondé le premier prix consacré à la littérature inspirée par la nuit : le Prix du Roman de la Nuit.

Peintures

Oeuvres de Jack Vanarsky

Scène de chasse, 1983 Technique mixte 170 x 120 x 20 cm

Scène de chasse

1983, technique mixte, 170 x 120 x 20 cm

Papillon Suède, 2000 Technique mixte 25 x 35 cm

Papillon Suède

2000, technique mixte, 25 x 35 cm

Les demoiselles font leur chemin, 2003 Technique mixte 347 x 80 x 10 cm

Les demoiselles font leur chemin

2003, technique mixte, 347 x 80 x 10 cm

Toporgraphie, 1998 Technique mixte 40 x 30 x 25 cm

Toporgraphie

1998, technique mixte, 40 x 30 x 25 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

Galleri Asley

2009, Uttersberg, Suède

Jeux de mots, jeux d’images

2008, Galerie Pallade, Lyon, France

Museo de la Ciudad

2007, Valence, Espagne

Galerie du Centre

2006, Paris, France

 « La Chambre de Kafka »

2004, Foire de Cologne, Allemagne

Espace Julio Gonzalez

2003, Arcueil, France

Biennale de Buenos Aires

2002, Buenos Aires, Argentine

Galerie du Centre

2001, Paris, France

Galerie du Centre, Art-Paris

2000, Carroussel du Louvre, Paris, France

Galerie Archimboldo

1998, Buenos Aires, Argentine

Récompenses

Prix Spécial Fondation Elf-Aquitaine

1983, Courbevoie, France

Bourse Fiacre d’aide à la création

1983, Paris, France

1er Prix Fortabat

1994, Maison de l’Amérique latine, Paris, France

Prix sélection Bibendum

1998, Paris, France

Publications

Le tour du Livremonde, Le Dessin et le Livre

2009, Jack Vanarsky, Pavillon de France

Dujovne Ortiz, Alicia. El ritmo de lo maravilloso. Catalogue de l’Exposition Un universo en lo metafisico,

2007, Museo de la Ciudad, Valencia, Espagne

Lascault, Gilbert. Les Lentes animations de Jack Vanarsky Catalogue Jack Vanarsky

1984, Galerie Lucien Durand, Paris, France

Lascault, Gilbert. Cabinet d’animateur. Plaquette Jack Vanarsky: cabinet d’animateur, sculptures animées

1990, Galerie Le Miroir d’encre, Bruxelles, Belgique

Les automates d’un cabinet des merveilles. Catalogue de l’Exposition à la Galerie du Centre

2000, Gérard Georges Lemaire, France

Catalogue de l’exposition du Centre culturel d’Argenteuil

1980, Jean-Louis Pradel, Argenteuil, France

Catalogue de l’Exposition au Lund’s Kunsthall

1977, Pierre Restany, Stockholm, Suède

Métaphysique du quotidien (1978, 2004) Catalogue de l’exposition Metafisica del quotidiano section L’aventura dell’ogetto, Galerie d’Arte Moderna, Bologna, année 1978. Verso, n°33

2004, Pierre Restany, Bologne, Italie

L’encyclopédie existentielle. Catalogue de l’Exposition à la Maison de l’Amérique Latine

1995, Pierre Restany, Paris, France

Vagabondages

1987, Saul Yurkievich, Centre Culturel Gérard Philipe du Plessis-Robinson, France.

Pancho Quilici (1954)

Pancho Quilici (1954)

Pancho Quilici (1954)

Pancho Quilici - Arte Latinoamericano Paris
© Michel Lunardelli

1954, Caracas, Vénézuela

Plasticien. De son vrai nom François Quilici, il est d’origine corse par son père et piémontaise par sa mère. Pancho Quilici commence à réaliser ses premiers travaux en papier mâché à l’âge de 14 ans, exposés dans une galerie.

Il étudie au Collège Français de Caracas puis part pour Antibes pendant deux ans. Influencé par Tinguely, l’artiste réalise des sculptures en fer et en acier puis suit un temps les études de l’École d’Architecture de Caracas avant d’apprendre qu’il est reçu à l‘Institut du Design de Caracas. Cette école va le forger pendant 5 ans et le conforter dans sa voie : l’œuvre tridimensionnelle.

Il s’installe à Paris en 1980 et continue ses œuvres influencées par les mathématiques, l’architecture et la géométrie. L’espace apparaît comme un formidable terrain d’expérimentations géométriques qui rappellent les films de science-fiction.

Au large du Venezuela, sur l’île de Margarita, une construction circulaire, précédemment exposée au Museo de Arte Contemporaneo, est installée au Centre Culturel de La Asunción. L’artiste a exposé ses dernières oeuvres durant la Biennale d’Issy 2021, « Figurer le Cosmos« , dans le Musée Français de la Carte à Jouer à Issy-les-Moulineaux.

Pancho Quilici : régions de convergence

Réalisateur : Culture à Arcueil

L’artiste Pancho Quilici travaille sur sa mosaïque « régions de convergence » dans son atelier à Arcueil.

L’ensemble des services du pôle développement culturel et vie associative de la ville d’Arcueil qui œuvrent pour l’accès à l’art et à la culture pour tous. Cinéma, spectacles, arts plastiques, conférences, lecture, numérique, patrimoine, mémoire, arts de rue le tout émaillé par des médiations et des actions d’ éducation artistique et culturelle.

Soutien à la création, diffusion, transmission est le triptyque qui guide au quotidien de la structure.

Peintures

Oeuvres de pancho Quilici

Sans titre, 2002 Technique mixte 150 x 160 cm

Sans titre

2002, technique mixte, 150 x 160 cm

Psychogonie, 2001 Technique mixte 170 x 300 cm

Psychogonie

2001, technique mixte, 170 x 300 cm

Sans titre, 2006 Technique mixte 300 x 180 cm

Sans titre

2006, technique mixte, 300 x 180 cm

Caracas, 1986 Technique mixte 73 x 102 cm

Caracas

1986, technique mixte 73 x 102 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« CHRISTMAS CALENDAR by the Wagner Gallery »

2021, Galerie Wagner, Paris, France

« Mesures / Démesures #2 »

2021, Galerie Wagner, Paris, France

« Latinos »

2021, Galerie Wagner, Paris, France

« Group Exhibition »

2018, Galerie Thessa Herold, Paris, France

« Pancho Quilici »

2018, Galerie Thessa Herold, Paris, France

« Pas de mur pour l’art ! »

2017, Galerie Thessa Herold, Paris, France

« Pancho Quilici: D’un Oeil Inquiet »

2014, Galerie Thessa Herold, Paris, France

« Archi-sculpture »

2013, Fondation Villa Datris, Isle-sur-la-Sorgue, France

Récompenses

Prix de Peinture

1994, Festival de Cagnes-sur-Mer, France

Prix Prince-Pierre-de-Monaco

1984, Monte-Carlo, Monaco

Premio Fundarte

1982, Ie Bienal Nacional de Dibujo y Grabado (Galerí­a de Arte Nacional, Caracas, Vénézuela

Premio de Grabado Bernardo Rubinstein

1979, XXXVI Salón Arturo Michelena, Ateneo de Valencia, Carabobo, Vénézuela

Publications

Pancho Quilici : D’un oeil inquiet

2014, Philippe Curval, éditions Descartes & Cie, France

Facture / fracture : l’univers-en-évolution de Pancho Quilici

1988, Edouard Glissant, Galerie Du Dragon, Paris, France

Pancho Quilici

1987, Edouard Glissant, Galerie Du Dragon, Paris, France

Sergio de Camargo (1930-1990)

Sergio de Camargo (1930-1990)

Sergio de Camargo (1930-1990)

Sergio de Camargo - Arte Latinoamericano Paris
© Itaú Cultural

1930 – 1990, Rio de Janeiro, Brésil

Sculpteur. A 16 ans, Sergio de Camargo étudie l’art à l’académie Altamira de Buenos Aires sous la conduite d’Emilio Pettoruti et Lucio Fontana. Camargo voyage en Europe en 1948 où il rencontre Constantin Brancusi, Jean Arp et Henri Laurens, sculpteurs reconnus. L’artiste alterne séjours au Brésil en 1953 et expositions dans des galeries à Rio. C’est dans son pays natal qu’il découvre les mouvements émergents du constructivisme et de l’art cinétique. Il en ressort profondément bouleversé et son art s’en ressent. Camargo a découvert que les formes volumétriques capturaient les qualités immatérielles de l’être, et que jouer avec la lumière et la forme servent à exprimer des sentiments d’existence.

C’est l’année suivante qu’il expérimente le bronze dans ses travaux. Puis il décide de s’installer à Paris en 1961, où il fait partie du Groupe de Recherche d’Art Visuel: le G.R.A.V. Il gagne de nombreuses distinctions dans les années 60. Camargo utilise divers matériaux à travers son existence: sable et tissu en 1963, bois en 1963, les années suivantes le marbre. Le but est d’exprimer la sensation de plein et le vide, l’harmonie, avec des jeux d’ombres et de lumière.

Sergio de Camargo rentre à Rio en 1975 et y reste jusqu’à sa mort en 1990, et reste à ce jour l’un des plus importants sculpteurs brésiliens. La Tate Gallery de Londres possède une œuvre de de Camargo dans sa collection permanente.

Sergio Camargo’s « White Relief No.349 »

Réalisateur : Leon Tovar Gallery

Dans cette vidéo, Leon Tovar Gallery explore l’artiste latino-américain Sergio Camargo et sa pièce de 1971 « White Relief No.349 ».

Leon Tovar Gallery est basée à New York, spécialisée dans l’art latino-américain moderne et d’après-guerre. Après trente ans d’activité, la galerie s’attache toujours à promouvoir la recherche et la visibilité sur le marché d’artistes révolutionnaires qui font partie intégrante de toute histoire complète du modernisme.

Peintures

Oeuvres de sergio de camargo

Sans titre, 1965 Marbre de Carrare 23 x 21 x 15 cm

Sans titre

1965, marbre de Carrare, 23 x 21 x 15 cm

Relief n°175, 1967 Bois peint en relief 21 x 16 x 8 cm

Relief n°175

1967, bois peint en relief, 21 x 16 x 8 cm

Sans titre, 1963 Bois peint 60 x 80 cm

Sans titre

1963, bois peint, 60 x 80 cm

N°415, 1973 Marbre de Carrare 20 x 18 x 10,5 cm

N°415

1973, marbre de Carrare, 20 x 18 x 10,5 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Sergio de Camargo »

2023, Cecilia Brunson Projects London, Londres, Royaume-Uni

« An Act Of Seeing That Unfolds: The Susana And Ricardo Steinbruch Collection »

2023, Museo Reina Sofía, Madrid, Espagne

« Third Eye: The Costantini Collection in Malba »

2023, Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires Malba, Argentine

« Limiti di Equilibrio »

2022, Studio Gariboldi, Milan, Italie

« Géométries Instables »

2022, Galleria Continua, Paris, France

« Sergio Camargo: Small Formats »

2022, Galerie Raquel Arnaud, São Paulo, Brésil

« Our North Is The South »

2022, Gomide&Co, São Paulo, Brésil

« Harmless Vice : The Artist as Collector »

 2021, Galerie Raquel Arnaud, São Paulo, Brésil

Récompenses

Prix ​​de la meilleure rétrospective de l’année

1980, Musée d’art de São Paulo, Brésil

Prix international de la sculpture

1977, Biennale de Paris, France

Prix ​​de la meilleure exposition de sculpture de l’année

1966, Cabinet des arts graphiques, São Paulo, Brésil

Prix national de la sculpture

1965, VIIIe Biennale internationale de São Paulo, Brésil

Prix international de sculpture

1963, IIIe Biennale de Paris, Paris, France

Exemption du jury

1960, IXe Salon national d’art moderne, Rio de Janeiro, Brésil

Publications

Sergio Camargo: Luz E Sombra

2007, Ronaldo Correia De Brito, éditions Arauco 

Sergio Camargo – Coleção Espaços da Arte Brasileira

2000, Ronaldo Correia De Brito, éditions Cosac & Naify

Sérgio Camargo. Construção

1990, Sónia Salztein, Gabinete de Arte Raquel Arnaud, São Paulo, Brésil

Sergio Camargo – Volumi bianchi

1981, Centro Iniziative Culturali Pordenone, Italie

Rafael Martínez (1940-2021)

Rafael Martínez (1940-2021)

Rafael Martínez (1940-2021)

Rafael Martinez (1940-2021) - Arte Latinoamericano Paris

© Rafael Martínez Art

19 octobre 1940, San Fernando de Apure, Vénézuela – 9 mai 2021, Valencia, Vénézuela

Sculpteur, plasticien. Il étudie à l’école des Beaux-Arts Rafael Monasterios à Maracay. En 1959, le gouvernement vénézuelien lui octroie une bourse pour réaliser ses études artistiques à Paris. Ses études à Paris changent grandement son travail artistique, le poussant véritablement vers l’art cinétique et le constructivisme.

C’est à ce moment qu’il réalise des oeuvres de cette mouvance artistique intitulée « Relieves Cineticos », oeuvres tactiles et impliquant le spectateur. Bientôt, Martinez se fait remarquer par d’autres artistes cinétiques comme Jesus Soto, Carlos Cruz-Diez, Julio Le Parc ou Getulio Alvani. Il partipe à leur première exposition « Naissance de l’Art Cinétique ». Naturellement, il devient membre de l’équipe de Soto dans son travail, et contribue à la construction de ses « Pénétrables ». L’amitié de Soto et ses études façonnent de plus en plus le travail de Martinez.

En 1972, il part en Italie visiter Brescia, Rome, et Milan. Il y développe ses oeuvres cinétiques en multipliant les expositions en France, en Suisse et en Allemagne. En 1978, Martinez retourne au Vénézuela, s’installe à La Guaira pour développer encore plus ses « Volumenes Virtuales ». En 1981, il voyage à New York, expose ses travaux et étudie au Pratt Graphic Art Center, où il se familiarise avec l’acrylique sur papier. En 1984, il s’établit définitivement à Valencia au Vénézuela pour continuer son art cinétique et développer cette fois-ci la sculpture. L’artiste y inclut des formes marines, des éléments métalliques, des effets de rouille, des découpes très étudiées. En 2013, certaines de ses oeuvres monumentales ornent certaines villes du Vénézuela comme Valencia et Caracas.

Il décède le 9 mai 2021 à Valencia, à l’âge de 81 ans. Depuis 2014, ArtEspacio Martínez est une organisation familiale  pour présenter l’artiste qui travaille dans les médias de la peinture et de la sculpture depuis plus de 60 ans.

 

Rafael Martínez, 1940-2021

Réalisation : Barbara Martinez

« Chers tous et toutes, Vous avez connu Rafael, collègue, ami, complice, vous lui avez été proche et sa famille souhaite partager cette triste nouvelle avec vous. Rafael, toujours habité d’une belle énergie s’en est allé paisiblement dans son sommeil. Il nous a quitté dans la nuit du dimanche 9 mai, mais son esprit vivant, créatif et généreux est parmi nous. Les notes, les paroles, la réflexion qu’il laisse après lui sont la continuité de son être et de sa manière d’être. Son corps ne peut que se reposer. Quant à son âme, elle ne s’arrête jamais de vivre…Une commémoration a lieu aujourd’hui à Valencia et une incinération est prévue ensuite. Nous espérons qu’un temps meilleur permettra de lui rendre hommage de manière chaleureuse et conviviale. Tous vos messages sont les bienvenus et seront transmis à sa famille, À ses enfants, Alice, Barbara, Fernanda, Daniela et David« 

Peintures

Oeuvres de Rafael Martínez

Cuadrado amarillo, 1975, acrylique sur carton et acier, 60 x 60 x 16 cm

Cuadrado amarillo

1975, acrylique sur carton et acier, 60 x 60 x 16 cm

Volumes dans l'espace, 1970, technique mixte, 100 x 100 cm

Volumes dans l’espace

1970, technique mixte, 100 x 100 cm

Carrés sur Bleu, 1970, métal et bois, 60 x 60.5 x 15 cm

Carrés sur bleu

1970, métal et bois, 60 x 60.5 x 15 cm

Lignes dans l’espace, 1970, technique mixte, 50 x 50 x 20 cm

Lignes dans l’espace

1970, technique mixte, 50 x 50 x 20 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Antologica Rafael Martinez en el Tiempo »

2015, Centro Cultural Eladio Aleman Sucre, Valencia, Vénézuela

« Metamorfosis »

2012, Galeria 700, Macaraibo, Vénézuela

« Homenaje a Jesus Soto »

2009, Centro Cultural Eladio Aleman Sucre, Valencia, Vénézuela

Bienal de Arquitectura Malaussena

2008, Diario El Carabobeño, Naguanagua, Vénézuela

« El Espiritu de las Formas »

2007, Espacio Chroma, Valencia, Vénézuela

« Saludo al Mar »

2004-2006, Ateneo de Naguanagua, Naguanagua, Vénézuela

« Rafael Monasterios »

1992, Escuela de Artes Plasticas, Maracay, Vénézuela

Récompenses

Prix Armando Reveron

2014, Asociación Venezolana de Artistas Plásticos (AVAP), Caracas, Vénézuela

Ordre Arturo Michelena

2014, Conseil Municipal de Valencia, Vénézuela

Prix Arturo Michelena (partagé avec Filiberto Cuevas)

1971, XXIXe Salon Arturo Michelena, Valencia, Vénézuela

Prix Julio Morales Lara

1971, XXIXe Salon Arturo Michelena, Valencia, Vénézuela

Prix de peinture

1965, IIe Festival interuniversitaire, Caracas, Vénézuela

Publications

Líneas, volumenes, espacio y tiempo

2019, Pablo Villaizan, Galería José Antonio, Lima, Pérou