Alicia Penalba (1913-1982)

Alicia Penalba (1913-1982)

Alicia Penalba (1913-1982)

Alicia Penalba - Arte Latinoamericano Paris

© Vladimir Sichov

7 août 1913, San Pedro, Argentine – 4 novembre 1982, Paris

Sculptrice. Alicia Penalba passe son enfance au Chili, en Patagonie et dans les Andes. La sévérité et le conservatisme de sa famille la pousse à partir à l’âge de 14 ans. Elle obtient un petit travail de secrétaire pour subvenir à ses besoins, et suit en parallèle des cours de dessin. Penalba entre à l’école des Beaux-Arts de Buenos Aires en 1930, et en sort diplômée.

Une bourse du gouvernement français lui est donnée en 1948, elle s’installe à Paris et suit le cursus gravure de l’école des Beaux-Arts. Sa situation financière est difficile, mais elle bénéficie de l’aide de ses amis Paul Eluard ou Louis Aragon. Matisse, impressionné par son talent, réalise même un portrait d’elle. C’est en 1951 qu’Alicia Penalba crée ses premiers travaux sous l’influence de l’atelier d’Ossip Zadkine : une série de « totems », des sculptures d’inspiration végétale. Le galeriste Claude Bernard la remarque à l’époque et l’expose régulièrement dans ses locaux, ce qui permet à Penalba de connaîtres ses premiers succès commerciaux.

Elle détruit ses précédents travaux et se rapproche de plus en plus d’une sculpture non-figurative, toujours en bronze. Ses travaux se trouvent dans la plupart des parcs européens.

Alicia Penalba meurt lors d’un accident de voiture en 1982, à l’âge de 69 ans. Elle fait partie des rares femmes à s’être imposé dans le milieu de la sculpture avec détermination, récoltant des éloges de la part de sculpteurs reconnus comme Émile Gilioli. Elle fait l’objet d’une rétrospective remarquée en 2016 au musée d’Art latino-américain de Buenos Aires.

Alicia Penalba. Escultora

Réalisateur : MALBA

La commissaire Victoria Giraudo commente certains des aspects saillants de la carrière d’Alicia Penalba et de son exposition actuelle au MALBA.

Le Museo de Arte Latinoamericano de Buenos Aires ou MALBA, en français musée d’art latino-américain de Buenos Aires est un musée argentin hébergeant la collection d’Eduardo F. Costantini, président de la fondation qui porte son nom et qu’il fonda.

Peintures

Oeuvres d’Alicia Penalba

Verso, 1956 Bronze 42 x 31 x 27 cm

Verso

1956, bronze, 42 x 31 x 27 cm

Sans titre, 1976 Bronze et marbre 43 x 39 x 23 cm

Sans titre

1976, Bronze et marbre, 43 x 39 x 23 cm

Le voyageur des nuits, 1960 Bronze 24 x 178 x 32 cm

Le voyageur des nuits

1960, bronze, 24 x 178 x 32 cm

Sans titre, 1959 Technique mixte 46 x 43 x 30 cm

Sans titre

1959, technique mixte, 46 x 43 x 30 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Paris et nulle part ailleurs »

2023, Musée de l’histoire de l’immigration, Paris, France

« Changes »

2022, MUMOK, Museum Moderner Kunst Stiftung Ludwig, Vienne, Autriche

« Alicia Penalba : an Art rich in meaning »

2022, Galerie Jean-Marc Lelouch, Paris, France

« Alicia Penalba : le langage des formes »

2021, Galerie A&R Fleury, Paris, France

« 20th Century Women »

2021, Bechtler Museum of Modern Art, Charlotte, Etats-Unis

« Manos a las obras »

2021, MAMAN Fine Art Gallery, Miami, Etats-Unis

« Alicia Penalba: Sculptures »

2017, Musée d’art latino-américain de Buenos Aires, Argentine

« Pas de mur pour l’art! »

2016, Galerie Thessa Herold, Paris, France

« Art construit – Art Abstrait »

2014, Galerie Michèle Broutta, Paris, France

Récompenses

Prix Konex

1982, Fundacion Konex, Buenos Aires, Argentine

Publications

Alicia Penalba – Paris Après-Guerre

2022, Victoria Giraudo, Fage éditions, France

Alicia Penalba, vers l’envol

2021, Michel Jörn Merkert, éditions Cohen&Cohen, Paris, France

Alicia Penalba

2019, Galerie Jean-Marc Lelouch, Paris, France

Alicia Penalba – Oeuvre sculptée

1977, Michel Jörn Merkert, éditions Carmen Martinez, France

Alicia Penalba

1977, Musée d’art moderne de la ville de Paris, France

Alicia Penalba

1960, Musée d’art moderne de la ville de Paris, France

Roberto Álvarez Ríos (1932-2019)

Roberto Álvarez Ríos (1932-2019)

Roberto Álvarez Ríos (1932-2015)

Roberto Álvarez Ríos - Arte Latinoamericano Paris
© MP Guillon

1932, La Havane, Cuba – 2015, Saint-Benoît, La Réunion

Peintre, dessinateur et sculpteur. Entre 1951 et 1955, Alvarez Rios a étudié à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts San Alejandro à La Havane. Sa rencontre avec Wifredo Lam en 1950 va faire évoluer son style vers le surréalisme.

En 1958, il étudie le dessin et la peinture à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, en France. L’artiste rencontre Roberto Matta et André Breton. Ces derniers tenteront de l’intégrer dans leur mouvement, mais Alvarez-Rios préfère continuer à développer son art. L’artiste représente Cuba avec Wifredo Lam en 1971, lors du Festival International des Arts Plastiques à Luchon.

Son style surréaliste est empreint d’une grande douceur, avec de couleurs pastel et peuplé de formes mystérieuses. Végétales, animales, humanoïdes, ces formes évoluent dans des environnements étranges, entre rêverie et tendre inquiétude. Le mantra de l’artiste était « Je crois à un monde vivant, sans méchanceté » ce qui était très palpable dans son univers de rondeurs, généreux, « d’inspiration positive » comme il aimait à le souligner. Alvarez Ríos a vécu et travaillé à la Ruche, fondation située à Paris et créée par Alfred Boucher en 1900, réunissant aujourd’hui de nombreux artistes.

Il décède en 2015 à Saint-Benoît, la Réunion, après un voyage d’agrément. Les oeuvres de Roberto Alvarez Ríos se trouvent dans des musées internationaux comme le Musée National de la Havane, le Musée des Beaux-Arts de Santiago du Chili, et le MAM de Paris.Certaines de ses oeuvres sont abritées par la Coopérative Musée Cérès Franco.

La Ruche, Paris

La Ruche à Paris est un des plus belles cités d’artistes privée. On y trouve une soixantaine d’ateliers, et elle est située dans le quartier Saint-Lambert du 15 arrondissement de Paris.

Le peintre Roberto Alvarez Rios y vécut jusqu’en 2019.

 

Peintures

Oeuvres de Roberto Álvarez Ríos

Graines cosmiques et quatre messages, 1980 Huile sur toile 65 x 50 cm

Graines cosmiques et quatre messages

1980, huile sur toile, 65 x 50 cm

Le Bateau de la Joie, 1970 Huile sur toile 100 x 81 cm

Le Bateau de la Joie

1970, huile sur toile, 100 x 81 cm

Sublime Tendresse, 1989 Huile sur toile 116 x 89 cm

Sublime Tendresse

1989, huile sur toile, 116 x 89 cm

Mujer, 1989 Huile sur toile 116 x 89 cm

Mujer

1989, huile sur toile, 116 x 89 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions personnelles

« Roberto Álvarez Ríos, hommage »

2017, l’Atrium, Chaville, France

Centre Culturel « Le Triangle »

2005, Huningue, France

Galerie Hang Art

2004, Paris, France

Galerie du Vieux Chateau

2003, Saint-Jean le Thomas, France

« Roberto Álvarez Ríos. Exposition de Peintures »

2002, Galerie Foch, Rodez, France

Festival International des Arts Plastiques

1971, Luchon, France

« Roberto Álvarez Ríos »

1962, Galería de Arte, Galiano y Concordia, La Havane, Cuba

Expositions collectives

« Petits Formats »

1994, Espace Altura, Paris, France

Ière Biennale de París

1959, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, France

XXXVI Salón de Bellas Artes

1955, Musée National des beaux-arts, La Havane, Cuba

Publications

Roberto Álvarez Ríos

2011, Lambert M. Surhone, Mariam T. Tennoe, Susan F. Henssonow, Betascript Publishing

Memoria: Artes Visuales Cubanas Del Siglo XX

2004, Jose Viegas, California Intl Arts

Memoria: Cuban Art of the 20th Century

2001, Jose Veigas-Zamora, Cristina Vives Gutierrez, Adolfo V. Nodal, Valia Garzon, Dannys Montes de Oca, California/International Arts Foundation

 

Agustín Cárdenas (1927-2001)

Agustín Cárdenas (1927-2001)

Agustín Cárdenas (1927-2001)

Agustín Cárdenas - Arte Latinoamericano Paris

© Archives Agustín Cárdenas

10 avril 1927, Mantazas, Cuba – 9 février 2001, Paris, France

Sculpteur. Le père d’Agustín Cárdenas est un descendant des esclaves congolais et sénégalais venus à Cuba. Il étudie de 1942 à 1949 à l’école des Beaux-Arts de San Alejandro à La Havane où il se fait déjà connaître par son talent d’artiste.

Cárdenas s’installe ensuite à Paris en 1955 et intègre le mouvement surréaliste en 1957. Ses statues se font totems, avec des touches africaines venant de son héritage. Les formes sont marquantes pour leur sensualité et leur extrême maîtrise qui séduisent instantanément les surréalistes parisiens. Il se lie d’amitié avec certains d’entre eux comme André Breton, mais aussi des comparses connus comme Wifredo Lam. L’artiste devient rapidement le fer de lance de la sculpture moderne. Agustín Cárdenas travaille ce style avec l’ébène jusqu’en 1964. Après cette date, l’artiste travaille le granit et le marbre venant de Carrare, une ville qu’il a aimé visiter et ses totems se transforment en sculptures plus abstraites, aux courbes plus déliées et aux contours plus arrondis. Puis à partir de 1983, il utilise le bronze venant de Toscane. En 1994, il rentre à La Havane.

Atteint de la maladie d’Alzheimer, il s’éteint en 2001 à l’âge de 74 ans. Une importante rétrospective intitulée « Agustin Cárdenas : Mon ombre après minuit » a eu lieu en 2020 à la Maison de l’Amérique Latine, célébrant son travail d’une grande diversité. Ses œuvres les plus emblématiques restent celles de la série des bois brûlés, dont vous pouvez voir un exemple ci-dessous.

Agustin Cárdenas

Réalisateur : Aktis Gallery

Focus sur le sculpteur par la galerie anglaise Aktis.

La galerie Aktis se consacre à l’art moderne, en particulier à l’art émigré de Paris au XXe siècle. Ils sont l’un des principaux spécialistes de l’abstraction lyrique d’après-guerre. d’après-guerre, en se concentrant sur les artistes émigrés chinois de renommée internationale chinois émigrés de renommée internationale, Zao Wou-Ki et Chu Teh-Chun (ainsi que l’émigré chinois contemporain Gao Xing) chinois émigré Gao Xingjian), les abstractionnistes lyriques russes tels que André Lanskoy et Serge Poliakoff, ainsi que des artistes européens issus de ce mouvement dont Georges Mathieu, Otto Freundlich, Geer van Velde, Bram van Velde et André Marfaing.

Peintures

Oeuvres d’Agustín Cárdenas

Couple, 1956 Bronze et base de granite 44 x 75 x 29 cm

Couple

1956, bronze et base de granite, 44 x 75 x 29 cm

Composition aux trois formes, 1956 Bronze 150 x 55 x 51 cm

Composition aux trois formes

1956, bronze, 150 x 55 x 51 cm

Sans titre, 1974 Marbre de Carrare 47 x 30 x 26 cm

Sans titre

1974, marbre de Carrare, 47 x 30 x 26 cm

Boule, 1971 Marbre de Carrare 6 x 595 x 625 cm

Boule

1971, marbre de Carrare, 6 x 595 x 625 cm

Autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

Art Genève 

2023, Almine Rech Gallery Matignon, Paris, France

« Masters of Sculpture »

2022, Bill Hodges Gallery, New York, Etats-Unis

« Dialogues »

2022, Almine Rech Gallery Matignon, Paris, France

Art Basel Miami

2022, Galerie Mitterrand, Paris, France

« Wifredo Lam + Agustín Cárdenas »

2021, Bill Hodges Gallery, New York, Etats-Unis

« Mon Ombre après minuit »

2021, Maison de l’Amérique Latine, Paris, France

« Un Hiver à Gstaad Paris »

2021, Almine Rech Gallery Matignon, Paris, France

LA Art Show 

2020, M.S. Rau, La Nouvelle-Orléans, Etats-Unis

Art Monte Carlo 

2019, Galerie Mitterrand, Paris, France

Art New York

2018, Durban Segnini Gallery, Miami, Etats-Unis

Durban Segnini Gallery

2018, Miami, Etats-Unis

Récompenses

Prix National d’Arts Plastiques

1995, Ministerio de Cultura, La Havane, Cuba

Prix de la Biennale

1993, Biennale internationale de Fujisankei, Japon

Prix de la Biennale

1976, Hakone Open Air Museum, Biennale internationale de Fujisankei, Japon

Ordre National des Arts et des Lettres

1976, ministère de la Culture, Paris, France

Prix de la Biennale

1965, Biennale de Paris, musée d’Art moderne, France

Prix de Sculpture

1961, Biennale de Paris, musée d’Art moderne, France

Médaille d’Argent

1955, XXXVII Salón de Bellas Artes, círculo de Bellas Artes, La Havane, Cuba

Deuxième Prix

1951, Salón Nacional de Pintura y Escultura, Salones del Capitolio Nacional, La Havane, Cuba

Publications

Agustin Cárdenas : Mon ombre après minuit

2021, Lázaro Cárdenas, éditions Hermann, Maison de l’Amérique Latine, Paris, France

Agustin Cárdenas (Arte Cubano Contemporáneo, Colección Espiral)

2016, Isabel María Pérez Pérez, Daniel G. Alfonso, éditions Arte Cubano, La Havane, Cuba

Agustin Cárdenas : Desire and grace

2002, Elena Cardenas Malagodi, Haim Chanin Fine Arts, Paris, France

Agustin Cárdenas : Sculpture 1947-1997

1997, Elena Cardenas Malagodi, éditions Skira, Paris, France

Agustin Cárdenas

1981, Michel Troche, Fondation Nationale des Arts Graphiques Plastiques, Paris, France

Julio Silva (1930-2020)

Julio Silva (1930-2020)

JULIO SILVA (1930-2020)

Julio Silva - Arte Latinoamericano Paris

© Archives Julio Silva

1930, Entrerríos, Argentine – 2020, Clamart, France

Sculpteur, peintre. Silva s’installe à Paris en 1955, et entretient une longue amitié avec Julio Cortazar, si bien qu’on les appelle « Julio pluma » pour l’écrivain, et « Julio pincel » pour Silva. Leur collaboration est fructueuse, ensemble, ils ont créé une série de livres-almanachs, dont La Vuelta al día en 80 mundos, Último Rond et Silvalandia. Il est connu pour être un collectionneur d’art africain et d’art premier.

 » […] Ce n’est plus du tout une manière d’objet amusant ou votif mais une véritable sculpture. Elle s’appellera ensuite au hasard: Tièdes oreilles, A la Feuille, Compère Compère, Minotaure & fils, Mon chou, Fou du roi, La Voix de son Maître, Oiseau de Milo, C’était beau, mais c’était triste, autant de titres qui approchent ou éloignent et sont comme après coup, des clins d’il complices. Silva jubile. […] »

François Mathey

Il travaille fréquemment entre Carrare et Paris entre 1972 et son décès, à l’âge de 90 ans à Clamart, en avril 2020. Julio Silva laisse une œuvre partagée entre peinture, sculpture et céramique. Certaines de ses sculptures sont encore visibles de nos jours : Dame Lune à la Défense, en marbre, réalisée en 1977.

Julio Silva

Réalisateur : Claude Guibert

Extrait du module vidéo de l’Encyclopédie audiovisuelle de l’art contemporain par Claude Guibert.

« Peintre et sculpteur, Julio Silva cultive une troisième passion : il est collectionneur d’Art africain et d’Art premier. Il lui serait, d’ailleurs, difficile de cacher ce penchant lorsque l’on visite son atelier parisien ; les œuvres d’art africain sont partout et envahissent l’espace dans lequel on attendrait plutôt les œuvres de l’artiste. »

 Vidéo disponible dans le module Le « Pyégémalion » de Julio Silva, sorti en 2005.

 

Peintures

Oeuvres de Julio Silva

Pyegemalion, 1979 Marbre 210 x 275 x 70 cm

Pyegemalion

1979, marbre, 210 x 275 x 70 cm

Fées, 2009 Technique mixte 14 x 20 cm

Fées

2009, technique mixte, 14 x 20 cm

Personnage fantastique, 1985 Bronze 38 x 58 x 82 cm

Personnage fantastique

1985, bronze, 38 x 58 x 82 cm

Dame Lune, 1972 Marbre 450 x 150 cm

Dame Lune

1972, marbre, 450 x 150 cm

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Realismo mágico: una cartografía de la América profunda »

2019, Museo de Arte Contemporáneo Latinoamericano (MACLA), Buenos Aires, Argentine

« Julio Silva : Transmutar »

2019, Alfredo Ginocchio Galería, Mexico, Mexique

« Corpórea : El cuerpo entre el disciplinamiento social y la expresión »

2019, Museo de Arte Contemporáneo Latinoamericano (MACLA), Buenos Aires, Argentine

« Según su ser »

2013, Galería Cristóbal Bejarano, Jaén, Espagne

« Dibujos y pinturas de Julio Silva en la Colección del MACLA »

2013, Museo de Arte Contemporáneo Latinoamericano (MACLA), Buenos Aires, Argentine

Galleria Donatella Donatelli

1988, Carrare, Italie

Galleria Apuana

1985, Carrare, Italie

Illustrations de livres

Paris, capitale du XIXe siècle

2016, Walter Benjamin, illustrations de Julio Silva, éditions Fata Morgana, France

Haschich à Marseille

2013, Walter Benjamin, illustrations de Julio Silva, éditions Fata Morgana, France

Silvalande

1977, Julio Cortazar, illustrations de Julio Silva, éditions Le Dernier terrain vague, France

Publications

Pyegemalion

1979, Centre Georges Pompidou, France

Julio Silva

1979, Julio Cortazar, François Mathey, Saul Yurkievich, Musée Sainte-Croix 

Ernesto Neto (1964)

Ernesto Neto (1964)

Ernesto Neto (1964)

Ernesto Neto - Arte Latinoamericano Paris
© Lastro Arte

1964, Rio de Janeiro, Brésil

Sculpteur. De son vrai nom Ernesto Saboia de Albuquerque Neto. L’artiste expose ses premiers travaux à la Petite Galerie de Rio de Janeiro. Il commence déjà à réaliser ses sculptures en polyamide et de plomb. Neto gagne le prix Brasilia des Arts Plastiques en 1990. Puis il étudie à l’Ecole des Arts Visuels do Parque Lage au Musée d’Art Moderne de Rio en 1994.

Depuis, son travail ne cesse d’exposer à l’étranger: au Brésil, au Mexique et aux Etats-Unis. Son art évolue également, l’artiste réalise sa marque de fabrique : des installations impressionnantes auxquels il ajoute l’odeur, en remplissant les tissus avec des aromates et des couleurs. Ou encore en tissu transparent pénétrable par les visiteurs. Ses oeuvres peuvent être considérées comme une expression de l’art abstrait traditionnel, bien que leur interaction avec le visiteur leur confère un autre niveau d’interprétation.

En 2018, la Fondation Beyeler présente dans la gare centrale de Zurich une installation monumentale de l’artiste intitulée GaiaMotherTree. Il s’agit d’une sculpture arborescente polychrome, faite de rubans de coton multicolores noués à la main.

Ernesto Neto – Ultimatum

Réalisateur : Our Choices Art

Ernesto Saboia de Albuquerque Neto, plus connu sous le nom d’Ernesto Neto est un artiste Brésilien né en 1964 à Rio de Janeiro. Célèbre pour ses sculptures et installations conceptuelles, il présente également des peintures dans son exposition personnelle, Ultimatum, présentée à la galerie Max Hetzler Paris du 12 mars au 16 avril 2022. Ultimatum, à travers une importante installation ainsi que d’autres œuvres de différents formats, alerte sur le peu de temps qu’il reste à l’humanité pour prendre conscience de la consommation sans limite des ressources de notre Planète.

Peintures

Oeuvres d’Ernesto Neto

The bug suspended landscape, 2011, Technique mixte 7 x 45 x 21 m

The bug suspended landscape

2011, technique mixte 7 x 45 x 21 m

Flower Crystal Power, 2014 Technique mixte Aspen Art Museum, États-Unis

Flower Crystal Power

2014, technique mixte, Aspen Art Museum, États-Unis

The Dangerous Logic of Wooing, 2002 Technique mixte Smithsonian Museum, Washington

The Dangerous Logic of Wooing

2002, technique mixte, Smithsonian Museum, Washington

Humanoid, 2001 Technique mixte Musée Guggenheim, Bilbao

Humanoid

2001, technique mixte, Musée Guggenheim, Bilbao

autres informations

Travaux, récompenses & livres

Expositions notables

« Aimless: Confronting Imago Mundi »

2024, Es Baluard Museu d’Art Contemporani de Palma, Palma de Majorque, Espagne

« Weaves & Wefts »

2023, Simões de Assis Gallery, Curitiba, Brésil

« Sections/Intersections: 25 Years of the Guggenheim Museum Bilbao Collection « 

2023, Musée Guggenheim Bilbao, Espagne

« Sub­ter­ranean »

2022, Musée Amos Rex, Helsinki, Finlande

« The Fold in the Horizon »

2022, Nara Roesler Gallery, New York, Etats-Unis

« South America »

2022, galerie Karsten Greve, Paris, France

« Niobe Xandó & Ernesto Neto »

2022, Gomide & Co, São Paulo, Brésil

« A Trama Da Terra Que Treme »

2022, A Gentil Carioca, São Paulo, Brésil

« Ernesto Neto : Between Earth and Sky »

2022, Tanya Bonakdar Gallery, New York, Etats-Unis

Récompenses

Aspen Award for Art

2014, Aspen Art Museum (AAM), Aspen, Etats-Unis

Prêmio Brasília de Artes Plásticas

1990, Brasilia, Brésil

Publications

Ernesto Neto

2016, Hans-Peter Wipplinger, Verena Gamper, Thomas Miessgang, ‎ Walther König, Köln, Allemagne

Ernesto Neto: The Body That Carries Me

2014, Petra Joos, Rainer Hehl, Ernesto Neto, Ediciones Polígrafa, Espagne

Ernesto Neto: la Lengua de Ernesto

2011, Miguel A. López, Adriano Pedrosa, Jessica Morgan, Faena Arts Center, Museo de Arte Contemporanéo de Monterrey, Mexique

Ernesto Neto: The Edges of the World

2009, Moacir dos Anjos, Philip Ursprung, Ralph Rugoff, Hayward Gallery Publishing, Londres, Royaume-Uni

Ernesto Neto: From Sebastian to Olivia

2009, Ernesto Neto, Holzwarth Publications, Allemagne

Ernesto Neto

2000, Ernesto Neto, ‎ Institute of Contemporary Arts, Londres, Royaume-Uni