Ángel Zárraga (1886-1946)
© Archives Ángel Zárraga
16 août 1886 – 22 septembre 1946, Victoria de Durango, Mexique
Peintre. Il est issu d’une famille bourgeoise aisée qui l’encourage moralement et financièrement dans la voie artistique. Ángel Zárraga fait de nombreuses connaissances dans le milieu artistique à l’Ecole Nationale Préparatoire de Mexico et étudie à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts. Sa famille, consciente de sa chance, le laisse voyager en Europe en 1904, où il visite l’Espagne, l’Italie et la France, et où il expose pour la première fois. Zárraga en profite pour visiter l’Académie Royale des Sciences et des Arts en Belgique.
En 1906, l’artiste laisse quelques unes de ses toiles au musée du Prado à Madrid, et participe à la célèbre Biennale de Venise en 1909. Il s’installe à Paris en 1911, mais devrait quitter brièvement la ville durant la Première Guerre Mondiale. Après 1921, le travail de Zárraga est très influencé par Cézanne et Giotto. Inspiré par les Années Folles, son travail connaît une évolution notable. Son style est influencé par le style européen, mais emprunt de ses racines mexicaines avec l’importance du mysticisme et des symboliques. Zárraga ne s’arrête pas à un sujet en particulier, et peint sur divers thèmes comme le football, les scènes religieuses, et des natures mortes. Il peint également des muraux au Château de Vert-Coeur et à la Cité Universitaire de Paris.
Après trente ans passés en Europe. Ángel Zárraga retourne au Mexique en 1941. Il est sollicité de toutes parts par les institutions mexicaines pour divers commande. Affaibli par la maladie, l’artiste meurt d’une pneumonie en 1946 à l’âge de 60 ans. Il est considéré comme le véritable « père » de l’art latino-américain contemporain. Son style pictural est présenté à raison comme le « pont » entre la culture européenne et les influences latines.
Dans cette œuvre, le peintre de Durango Ángel Zárraga a représenté des femmes fortes à la musculature masculine. Les protagonistes sont sa femme Jeannette Ivanoff, Hennrriete Comte et Théresè Renault, membres des Sportives de Paris, l’équipe qui a remporté la première coupe de football féminin en France en 1922.
Peintures
Oeuvres d’Ángel Zárraga
autres informations
Travaux, récompenses & livres
Expositions notables
30e anniversaire d’Ángel Zárraga
2022, Musée de l’Orangerie, Paris, France
Reencuentro con Ángel Zárraga
2022, Biblioteca de Mexico, Galería Abraham Zabludovsky, Mexico, Mexique
Ángel Zárraga. El sentido de la creación
2014, Museo del Palacio de Bellas Artes, Mexico, Mexique
Ángel Zárraga en Catedral
2017, Cathédrale de l’Immaculée-Conception de Monterrey, Mexique
Ángel Zárraga, Paris-Mexico
1990, Salón de Honor de la Legación du Mexique, Paris, France
Ángel Zárraga
1920, MM. Bernheim-Jeune & Cie, Paris, France
Hommage
Prix Ángel Zárraga de Peinture
Ce prix récompense les jeunes artistes. Le but est de reconnaître le maître Ángel Zárraga, peintre polyvalent de Durango et le peintre moderniste le plus remarquable du Mexique et du monde. Le prix est remis chaque année au musée Francisco Villa, avec le soutien de l’initiative privée et de l’Institut de la culture de l’État.
Publications
La collezione Gelman : arte messicana del XX secolo. Frida Kahlo, Diego Rivera, Rufino Tamayo, Marfa Izquierdo, David Alfaro Siqueiros, Angel Zárraga
2017, Gioia Mori, éditons Skira, Venise, Italie
Ángel Zárraga. El sentido de la creación
2014, Museo del Palacio de Bellas Artes. INBAL, Fundación Mary Street Jenkins
Ángel Zárraga. Primer realista mexicano del siglo XX.
2006, Gobierno del Estado de Durango, Mexique
Ángel Zárraga
1990, María Luisa López Vieyra, Museo Nacional de Arte, Mexico, Mexique
Zárraga
1997, Luis Mario Schneider, Paulette Patout, Elisa Garcia Barragan, Maria Luisa Novelo, Salvador Elizondo. éditions Bital, Mexico, Mexique
Ángel Zárraga
1995, Antonio Luna Arroyo, éditions Salvat
Art of Angel Zárraga, A Modern Primitive Volume 28
1913, Wallace Thompson, Facsimile Publisher