Camilo Egas (1889-1962)
© Centro Cultural Benjamín Carrión
1889, Quito, Equateur – 1962, New York, Etats-Unis
Peintre. Dès son plus jeune âge, il fait preuve d’un talent naturel pour les arts, passant son temps libre à dessiner dans les journaux de son père. En 1905, il commence ses études secondaires à l’Escuela de Bellas Artes de Quito, où il reçoit de multiples distinctions.
Après un séjour de trois ans à Paris, Egas retourne à Quito en 1915. De 1920 à 1925, à Paris, après avoir fui la Grande Guerre en Europe, il étudie à l’Académie Colarossi. Il devient le disciple et éventuellement l’ami de Pablo Picasso. C’est à cette époque qu’Egas a été exposé pour la première fois à l’orientation révolutionnaire des thèmes amérindiens présents dans l’Escuela de Bellas Artes. Il est considéré comme l’un des membres fondateurs du Movimiento Indigenismo d’Equateur, où figure de grands peintres comme Oswaldo Guayasamin, Eduardo Kingman, Diógenes Paredes, Bolívar Mena Franco, Pedro León. Le thème indien vu dans son travail était lié à la montée du socialisme et à la constitution de partis marxistes en Amérique latine. Les couleurs y sont fortes, exacerbées, avec des thèmes sociaux forts emprunts de réalisme.
Après Paris, il se fixe à New York, dans le Bronx. Il est chargé de décorer et de peindre une peinture murale pour le pavillon équatorien de l’exposition universelle de New York. De 1945 à 1956, Egas est directeur artistique à la New School of Social Research. Il expose son travail à Caracas , Quito et New York jusqu’à sa mort d’un cancer, en 1962 à l’âge de 73 ans.
L’œuvre picturale de Camilo Egas a muté tout au long de la vie de ce peintre d’Ibarra, né en 1889. Sa vie et ses peintures, précurseurs de l’indigénisme, ont fasciné plusieurs cinéastes équatoriens qui, par le biais de l’audiovisuel, ont tenté de raconter la vie et la palette de cet artiste énigmatique et fascinant.
En Équateur, la récupération du patrimoine audiovisuel a commencé en 1981, avec la création de la Cinémathèque nationale de la Casa de la Cultura Ecuatoriana Benjamín Carrión, par le poète et cinéaste Ulises Estrella. Depuis lors, et grâce à l’accord ministériel M.3765 du 3 juillet 1989 et au mandat N.040 de la même année, la Cinémathèque nationale est l’unique dépositaire du patrimoine cinématographique équatorien.
Peintures
Oeuvres de Camilo Egas
autres informations
Travaux, récompenses & livres
Expositions notables
« Conmemoración del natalicio de Camilo Egas »
2019, Centro Histórico, Casa de la Cultura Ecuatoriana, Quito, Equateur
« Recent Acquisitions »
1945, MoMA, New York, Etats-Unis
« The Museum Collection of Painting and Sculpture »
1945, MoMA, New York, Etats-Unis
« Peintures de Camilo Egas »
1925, Galerie Carmine, Paris, France
Salon d’Automne
1925, Paris, France
Salon des Indépendants
1925, Paris, France
« Exposition d’Art Latino-américain »
1924, Palais Galliera, Paris, France
Récompenses
Médaille d’or de Peinture
1918, Quito, Equateur
Prix Mariano Aguilera
1916, Quito, Equateur
Publications
Catalogue du Museo Camilo Egas
1982, Gottfried Hirtz, Impresora nacional, Quito, Equateur