29 décembre 1903, Brodowski, Brésil – 6 février 1962, Rio de Janeiro, Brésil

Peintre. Il étudie à l’école des Beaux-Arts de Rio de Janeiro en 1918, et gagne en 1928 la médaille d’or de l’école. Ce prix lui permet de voyager en Europe et il visite l’Espagne, l’Italie, en Angleterre et décide de s’installer à Paris en 1929. Durant son séjour parisien, il découvre la peinture moderne et visite tous les musées de la ville.

Portinari décide de revenir à Rio en 1930. C’est là qu’il recommence à peindre de plus en plus. L’artiste peint fresque sur fresque tout en étant professeur d’art. Son travail est influencé par le social : étant communiste, il est touché par le courage des ouvriers, des planteurs de café surtout, et de la misère de leur existence. Ses toiles dépeignent leur quotidien difficile, écrasés sous la chaleur étouffante brésilienne, où le bonheur émerge parfois. Une sensualité latente, exacerbée y est toujours présente.

Victime d’une longue intoxication au plomb due à la peinture de l’époque, il succombe à la maladie en 1962 à São Paulo, à l’âge de 58 ans.

Portinari est le peintre néo-réaliste brésilien le plus important de son temps, qui laisse un héritage artistique impressionnant. Son oeuvre continue toujours d’être exposée aujourd’hui, grâce aux actions du Projet Portinari, créé par le fils unique de l’artiste, João Candido Portinari. Un musée, Museum Casa de Portinari, a été créé dans sa ville de naissance, Brodowski, en 1970, et abrite toujours à ce jour des toiles de l’artiste.

Faire des recherches sur un artiste, c’est ouvrir une porte fascinante qui nous conduit vers un monde nouveau. Qui était Candido Portinari ? Comment a-t-il quitté la petite ville de Brodósqui pour le monde ? Pourquoi s’est-il engagé dans la politique et les causes sociales du pays ?

Dans cette nouvelle vidéo, nous nous intéressons à la vie et à l’œuvre de l’un des plus grands artistes que le Brésil ait jamais connus – et qui est présenté dans notre lancement Memórias Póstumas de Brás Cubas.

Angel Acosta Leon y su magia

2013, Rosa Chediak, autoédition