1924, Buenos Aires, Argentine – 1995, Paris, France

Peintre. Après des études à Buenos Aires, Leopoldo Torres Agüero commence à peindre dans un style figuratif. Il s’installe au Japon de 1959 à 1961. Ce séjour le change, et son style tend vers l’abstraction lyrique. Sa première exposition a lieu au musée des Beaux-Arts de Buenos Aires en 1973. Il ne cesse de voyager entre son pays natal, Paris et l’Europe. Il décide finalement de s’installer définitivement à Paris où son style devient plus géométrique.

Torres Agüero fait la rencontre d’Hugo Pratt, qui le dessinera en train de peindre avec des boîtes de conserve. Malgré cette moquerie, Torres Agüero est un artiste reconnu par ses pairs pour sa recherche de pureté. Influencé par les principes du Satori et du zen, l’artiste avance de plus en plus dans les années 60 vers la géométrie pour, selon lui, accéder à la vérité de l’art sans artifices.

Après de nombreuses distinctions et prix, il devient Ambassadeur de la République d’Argentine à l’UNESCO à Paris. Il s’éteint en 1995 à Paris à 71 ans. La galerie Martel Greiner possède des oeuvres emblématiques de l’artiste. L’on peut retrouver ses travaux dans des collections de musées comme le Musée National d’Art Moderne, le Musée Georges Pompidou, le Musée d’Art Moderne de Dunkerque, le Musée de Saint-Omer ou encore le Musée de La Havane, Cuba ou le Museo de Potosi en Bolivie.

Une présentation touchante et nostalgique de l’artiste par la Galerie Argentine de l’Ambassade de l’Argentine.

Elle relate par un slideshow de peintures décisives l’évolution graphique de l’artiste avec ses nombreux voyages, de son style abstrait de ses débuts jusqu’aux formes géométriques une fois arrivé à Paris.

Leopoldo Torres-Agüero

2021, catalogue de ventes Crait + Müller Commissaires-priseurs Associés, Paris, France

Leopoldo Torres-Agüero

1999, Rafael F. Squirru, éditions Fragments 

Leopoldo Torres-Agüero

1997, Jérôme Tisserand, Musée national des beaux-arts d’Argentine, Buenos Aires, Argentine

28 juillet 1847 – 8 août 1949, Montevideo, Uruguay

Peintre. Joaquín Torres García naît dans une famille de cordeliers, d’une mère uruguayenne et d’un père catalan. Ce dernier fait déménager la famille à Mataro, puis à Barcelone. Torres Garcia fait ses études dans la ville, à l’école des Beaux-Arts, à l’Academia Baixas et au Cercle Artistique de Sant Lluc. A l’école, il côtoie les peintres Pablo Picasso et Julio González. C’est un choc artistique et personnel. Antoni Gaudí dirige Torres en 1903 pour créer des vitraux pour la cathédrale de Palma. Torres Garcia voyage ensuite en 1921 à New York, et en Europe en 1922.

Il s’installe à Paris en 1926, et rencontre Michel Seuphor avec qui il fonde le groupe Cercle et Carré. Mal à l’aise dans la rigueur de l’abstraction, il dissout le groupe et retourne en Uruguay en 1932. Son style artistique est inventif et unique. Il mélange l’art précolombien et le cubisme et le surréalisme pour inventer l’universalisme constructif.

Il meurt le 8 août 1949 en préparant deux expositions pour la galerie Sidney Janis de New York. Après sa mort, le musée Torres Garcia à Montevideo voit le jour, et continue encore aujourd’hui à y accueillir des expositions.

L’artiste reste à ce jour le peintre uruguayen le plus célèbre de son temps. La salle Joaquín-Torres-García dans le Palais de la Generalitat de Catalogne abrite ses fresques monumentales.

Smarthistory propose d’analyser l’art de la composition chez le peinture uruguayen.

Smarthistory est la ressource d’histoire de l’art la plus visitée au monde. Les vidéos et essais conversationnels couvrent l’art et les objets culturels du paléolithique à nos jours. Selon eux, l’art relie les choses au monde, il nous permet d’imaginer, de créer, de construire et d’inspirer, et il ne devrait pas être enfermé dans un manuel. Smarthistory emmène le spectateur dans les musées et engage des conversations sur la manière d’interpréter et de comprendre les images que nous voyons.

The Worlds of Joaquín Torres García

2018, Tomas Llorens Serra, Abigail McEwen, Frederic Tuten, Acquavella Galleries, New York, Etats-Unis

Joaquín Torres García : un moderno en la arcadia

2016, Luis Pérez Oramas, Ediciones El Viso, Madrid, Espagne

Joaquín Torres García, un monde construit

2002, Emmanuel Guigon, Musée d’Art moderne et contemporain, Strasbourg, France

Joaquín Torres García : Sol y Luna del Arcano

1998, Adolfo M. Maslach, éditions JTG

Joaquín Torres García

1994, Jorge Castillo, XXII Bienal Internacional de São Paulo, Brésil

Historia de mi vida

1939, Asociación de Arte Constructivo, Montevideo, Uruguay

La Tradicion del Hombre Abstracto (Doctrina Constructivista)

1938, Asociación de Arte Constructivo, Montevideo, Uruguay

1942, San Francisco de Macoris, République Dominicaine – 2022, Saint-Domingue, République Dominicaine

Peintre. Iván Tovar part pour Paris en 1963 et y reste jusqu’en 1983. Sa première exposition a lieu la même année, à la Biennale de Paris puis continue à exposer au Luxembourg, à Stockholm, à Lisbonne et à New York. En 1968, l’artiste gagne le second prix au concours de dessin Eduardo Leon Jimenes. Les critiques l’ont longtemps étiqueté comme un peintre néo-surréaliste, même si son style se rapproche plutôt du symbolisme.

L’artiste est connu pour ses formes animales ou humaines, mythologiques, réalisées avec des couleurs froides, et dans des positions équivoques ou étranges. Le tout est sur un fond noir qui fait davantage ressortir les formes, qui rend l’ensemble inquiétant. Certaines formes reviennent dans son travail, comme l’oiseau par exemple.

Souffrant de divers problèmes de santé, il décède à Saint-Domingue le 14 avril 2022 à l’âge de 78 ans.

Dernièrement, la prestigieuse maison de vente aux enchères Sothebys a vendu l’œuvre de 1974 « La Menace » au prix record de 250 000 dollars américains.

Créé en mars 2020, le Musée Ivan Tovar rassemble l’ensemble de l’œuvre d’Ivan Tovar et des données sur sa vie. La mission principale du musée est de préserver l’œuvre et la trajectoire du maître peintre. Il propose une sélection de plus de 400 œuvres à voir, des publications et des données techniques à étudier.

Ce documentaire faisait partie intégrante de l’exposition « Antológica Tovar », la plus grande compilation d’œuvres d’Ivan Tovar jamais réalisée.

L’exposition s’est tenue à la Fondation Eugenio Granell de Saint-Jacques-de-Compostelle et a réuni de grands noms du surréalisme qui se sont retrouvés dans cette magnifique exposition.

Tovar : Surrealismo Vivo

2022, Fundacion Ivan Tovar, Museo Ivan Tovar

Las bestias de Iván Tovar

2022, María Teresa Ruiz de Catrain, Fundación Iván Tovar, éditions Yoni José Cruz

Iván Tovar. Antológica

2014, José Pierre, jean Michel Goutier, Francisco Pimentel, Museo Fundación Eugenio Granell, Santiago de Compostela