1936, Mar de Plata, Argentine

Plasticienne. De 1955 à 1960, Marie Orensanz suit les enseignements de l’atelier d’Emilio Pettoruti, avant d’étudier à l’atelier Antonio Segui. S’ensuit une série de voyages d’étude entre les Etats-Unis et la France entre 1960 et 1964. Orensanz gagne un an avant, à Buenos Aires, le prix Pio Collivadino au Salon National.

Elle s’installe en France en 1964, fuyant la dictature argentine, et gagne le prix de l’artiste étranger au salon des Femmes Peintres de Paris. A partir de cette date, les expositions collectives et personnelles s’enchaînent, et son art commence à être reconnu en Argentine. L’art d’Orensanz est à la fois robuste et fragile, matériel et irréel. Ses œuvres sont réalisées avec géométrie et logique, Orensanz construit un monde neuf à partir de tout et de rien. Un exemple : sa série réalisée en Argentine des « Fleurs Vénéneuses », des natures mortes de fleurs à l’aspect dangereux. Il s’agit d’un commentaire acide sur la condition féminine en Argentine du temps de la dictature et de la misogynie du monde artistique, qui attendait que les femmes peignent des fleurs.

Elle réside entre Buenos Aires et Paris, et a participé à l’exposition collective « Elles« , en 2009 au Centre Pompidou. Son travail a fait l’objet de plusieurs rétrospectives, à Buenos Aires en 2007, à Miami en 2014 et à Paris en 2015. Orensanz gagne le prix Aware en 2020 en reconnaissance de l’excellence de sa carrière artistique.

Le Museo Nacional de Bellas Artes présente « Pensamiento de artista », un cycle original de dix entretiens audiovisuels avec de grands artistes qui ont marqué l’histoire visuelle de notre pays : Julio Le Parc, Juan Carlos Distéfano, Norberto Gómez, Sara Facio, Marie Orensanz, César Paternosto, Eduardo Stupía, Delia Cancela, Manuela Rasjido et Roberto Jacoby.

Née en Argentine en 1936, Marie Orensanz vit et travaille à Montrouge.

Sicardi Ayers Bacino 25 +

2022, Sicardi Ayers Bacino Gallery, Houston, Etats-Unis

Sculpture’Elles

2011, Somogy Editions d’Arts, Paris, France

Marie Orensanz : Tout ce qui se voit et tout ce qui est caché

2010, Maison de l’Amérique Latine, Paris, France

Marie Orensanz : In Vo Lu Ci On

2010, Galeria Ruth Benzacar, Buenos Aires, Argentine

Elles

2009, Centre Pompidou, Paris, France

Marie Orensanz – Retrospectiva

2007, Musée d’art latino-américain de Buenos Aires, Argentine

Livres d’Artistes

1985, Centre Pompidou, Paris, France

Del Pop a la Nueva Imagen

1985, J. Glusberg, Buenos Aires, Argentine

27 avril 1962, Jalapa, Mexique

Plasticien. Fils de Mario Orozco Rivera, un important peintre muraliste. Gabriel Orozco étudie à l’Ecole Nationale des Arts Plastiques de Mexico de 1981 à 1984, puis part pour Madrid pour continuer ses études au Circulo de Bellas Artes pendant un an. Son éducation rigoriste de l’école des Beaux-arts se heurte à la liberté du Circulo de Madrid.

Il ne cesse alors de voyager depuis 1991, et réalise sa première exposition au MoMA de New York en 1993. Cet évènement est un succès, et les critiques le célèbrent comme le plasticien mexicain le plus important de son époque. Il participera d’ailleurs trois fois à la Biennale de Venise, en 1993, 2003 et 2005, signe de son importance dans l’art contemporain.

Son style est décrit comme « postminimaliste » : son travail est une déformation conceptuelle du réel. Son oeuvre la plus connue reste la Citroen D.S argenté aplatie sur les côtés, jouant avec la perception du regard.

Un projet d’envergure a eu lieu en 2022 : le renouvellement de l’un des plus grands parcs des Amériques, le Bosque de Chapultepec à Mexico, a été confié à l’artiste.Le bâtiment, situé sur l’un des quatre lacs du parc, fait partie d’une constellation de maisons emblématiques de la culture mexicaine qui comprend le musée national d’anthropologie, le musée d’art contemporain Rufino Tamayo et le musée d’art moderne, tous situés dans le parc de Chapultepec.

Créatif, ludique et inventif, Gabriel Orozco crée des œuvres d’art dans la rue, dans son appartement ou partout où il est inspiré. Né au Mexique mais travaillant dans le monde entier, Orozco est réputé pour ses expérimentations sans fin avec des objets trouvés, qu’il modifie subtilement.

Gabriel Orozco a été présenté à la Tate Modern du 19 janvier au 25 avril 2011.

Gabriel Orozco, modern artists series

2011, Jessica Morgan, Tate Publishing, Londres, Royaume-Uni

Gabriel Orozco

2009, Ann Temkin, Briony Fer, Benjamin Buchloh, The Museum of Modern Art, New York, Etats-Unis

The Samurai Tree, Invariants

2006, Gabriel Orozco, Luc Derycke, éditions Buchhandlung Walther König, Cologne, Allemagne

Gabriel Orozco : Photographs

2004, Mia Fineman, Phyllis Rosenzweig, Shirin Neshat, Steidl/Hirshhorn Museum and Sculpture Garden, Etats-Unis